Investir dans l'économie sociale
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Vous cherchez à investir votre argent dans des projets durables, ancrés dans la réalité du terrain, utiles pour la société ? Ne cherchez plus, l’investissement solidaire est fait pour vous !
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Comment ça marche ?
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La prise de participation
-La prise de participation consiste à prendre part dans une société coopérative. Le processus est très simple. Dès ses débuts et au cours de son existence, une coopérative constitue et alimente son capital en développant sa communauté de coopérateurs. Ils achètent individuellement une ou plusieurs parts dont le montant a été préalablement fixé. Une part peut être vendue 20 € comme 1000 € : c’est la coopérative qui décide. En mettant en commun une somme d’argent, les investisseurs permettent à la coopérative de démarrer et de développer son activité. L’investisseur devient associé de la société coopérative. Il s’implique personnellement dans la société, est admis aux assemblées générales et participe ainsi aux grandes orientations stratégiques.
En devenant coopérateur, l’investisseur bénéficie également d’avantages économiques ou sociaux. La détention de parts peut faire l’objet d’une rémunération sous forme d’un dividende, et ce, en fonction des résultats de l’entreprise et de leur redistribution. Autrement dit, il faut que la coopérative ait réalisé des bénéfices et qu’elle décide de les distribuer à ses coopérateurs, à hauteur maximale de 6%, tel que l’impose la loi. Les conditions de sortie de la coopérative et de remboursement des parts sont fixées dans les statuts et varient donc d’une entreprise à l’autre.
En 2010, la coopérative Vin de Liège a réalisé une levée de fonds de 1,86 million d’euros grâce à la participation de 1200 citoyens. En 2017, son conseil d’administration a décidé de rouvrir son capital à hauteur de 853 000 €. La somme a été levée en une dizaine de jours !
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Le prêt
-L’investisseur prête ici de l’argent à une société ou à une ASBL en lui achetant une obligation. La société (l’emprunteur) s’engage alors à rembourser le montant prêté après un certain délai (par exemple 5 ans) et à payer un intérêt. Elle contracte donc une dette auprès de l’investisseur. Sauf indication contractuelle contraire, il n’est pas possible de solliciter le remboursement anticipé des obligations avant leur date de remboursement final.
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Le don
-Le don n’est peut-être pas un investissement à proprement parler, puisqu’il ne fait pas fructifier votre argent. Au-delà d’une possible déductibilité fiscale, il offre néanmoins dans la grande majorité des cas une contrepartie non financière qui peut varier d’un simple mail de remerciement à la réalisation d’un objet personnalisé.
Dans le cas du Crowdfunding, un projet est en effet présenté sur une plateforme et propose souvent différentes contreparties en fonction du montant donné par le citoyen. Ce dernier contribue ainsi à son succès et est ensuite régulièrement informé de son évolution.
Selon une récente étude de l’Université de Liège et de la banque CBC, plus d’1/3 des Belges envisagent de recourir au crowdfunding pour soutenir un projet d’économie sociale. Vous aussi ?
Voici 8 plateformes de crowdfunding où vous trouverez des projets d’économie sociale :
- Crofun
- Crowd’in
- Gingo
- Growdfunding/bxl
- Kiss Kiss Bank Bank
- LabCap48
- Lita.co
- Ulule
A la recherche d’informations fiables sur les associations ?
Rendez-vous sur www.bonnescauses.be !
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TAX SHELTER : déduisez vos prises de participation de vos impôts !
Pour aider les nouvelles entreprises à rassembler du capital, il existe un incitant fiscal pour motiver les citoyens à les soutenir. Si toutes les conditions sont respectées, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 45 % du montant investi. Ce serait dommage de s’en priver !
Toutes les infos sur https://finances.belgium.be
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