Son histoire est presque centenaire et démarre en 1926 lorsque des éleveurs de chevaux de trait créent une union professionnelle, forme légale à part entière, appelée Société mutuelle pour l’encouragement de l’élevage du cheval ardennais. Rapidement, ceux-ci s’ouvrent à d’autres éleveurs et producteurs, convient concepteurs de machines et d’outillage pour créer un événement agricole qui prendra l’amplitude que l’on lui connaît : la foire de Libramont. En 1987, une réforme des statuts partage davantage le pouvoir entre ses descendants corporatistes et le monde rural. Des commissions d’expert thématiques s’organisent et encouragent à la collaboration. Les statuts restent néanmoins quelque peu obsolètes et antinomiques.
‘Dès les débuts, la culture d’entreprise de la Foire de Libramont est celle de la coopération’ explique Natacha Perat, sa directrice. ‘Néanmoins, il était temps pour nous de transcrire cette organisation de fait dans les textes qui nous définissent juridiquement. Notre finalité sociale a naturellement imposé la création d’une société coopérative agréée, Libramont Cooperalia, qui se veut un animateur de communauté au service du projet de société’. Si la société a muté le 28 décembre 2020, son capital est quant à lui ouvert depuis le 27 avril à 4 nouvelles classes d’action, témoignant de la volonté du projet d’intégrer dans un même mouvement les professionnels et la société civile.