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17.05.22

KIOSQUE, un collectif pour porter plus haut la voix d’une presse libre

Imagine demain le Monde, Médor, Wilfried, Tchak !, Axelle, Alter Echos, Le Ligueur : ces différents médias défendent une vision partagée de la presse libre, ainsi qu’une éthique commune du métier. Face aux difficultés grandissantes du secteur, ils s’unissent pour fonder le collectif KIOSQUE. Décryptage avec Hugues Dorzée, rédacteur en chef du magazine Imagine, un des initiateurs du mouvement.
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  • C’est le 3 mai dernier que KIOSQUE se dévoilait, date symbolique s’il en est puisqu’elle est celle de la journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, le collectif nouvellement créé adressait une missive aux mandataires politiques, rappelant les enjeux actuels pour les acteurs de la presse périodique et plurielle, et adressant quelques propositions concrètes de soutien. Car ce n’est pas nouveau : l’ensemble du secteur souffre, pour différentes causes, structurelles et conjoncturelles. Les GAFAM tissent une toile de plus en plus grande sur le web, modifiant nos habitudes de consommation, tandis que le covid est passé par là, faisant exploser entre autres le prix du papier ou obligeant des points de vente à mettre la clé sous le paillasson.

    ‘KIOSQUE est un cri du cœur, un projet constructif et fédérateur animé par un même amour du métier’ confie Hugues Dorzée. ‘Au-delà de nos différences éditoriales, nous fournissons toutes et tous un travail journalistique de qualité, caractérisé par la déontologie et l’importance du regard analytique posé sur les sujets traités. Cette façon d’envisager l’information, en perspective, est vitale à l’exercice de la démocratie. Or, tant le contexte économique actuel que la dégradation de la réalité médiatique portent atteinte à la viabilité de nos entreprises et mettent donc en danger l’existence de cette presse libre et pluraliste. Par la mise sur pied de ce collectif, nous souhaitons interpeller le grand public et les décideurs, mais aussi rassembler dans une même dynamique des titres de presse qui portent des valeurs communes’. Avec une vraie amplitude : ensemble, les 7 médias emploient une vingtaine de journalistes salariés, une soixantaine d’indépendants, et touchent plusieurs dizaines de milliers de lecteurs. Ils génèrent en outre une activité économique locale et durable (imprimeurs, diffuseurs, web développeurs, libraires…) non négligeable.

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  • Concrètement, le collectif formule plusieurs pistes de soutien, directes et indirectes. ‘Nous souhaitons que la presse périodique d’opinion puisse bénéficier d’un meilleur financement public et d’un vrai cadre décrétal, sécurisant dans le temps. Actuellement, l’enveloppe qui nous est dévolue en Fédération Wallonie-Bruxelles est de 500.000€, pour 10 millions à la presse quotidienne…’ Liberté de la presse et financement public : deux concepts qui peuvent coexister ?  ‘En Belgique, nous sommes dans une démocratie suffisamment saine pour que ce type d’aide n’entrave pas notre liberté d’expression. Des enquêtes récentes sur l’industrie pharmaceutique chez Médor, le business des tomates dans Tchak ! ou encore sur Liège Airport dans Imagine, mettant en cause des politiques publiques, l’ont encore prouvé. L’autonomie financière est bien sûr un idéal à atteindre, mais il ne cadre malheureusement pas avec la réalité du marché’.

  • Le journalisme de qualité a un prix. Investir publiquement dans celui-ci, c’est garantir la circulation des idées et lutter contre la pensée unique.
  • Parmi les autres pistes envisagées, KIOSQUE propose des abonnements institutionnels, l’achat d’espace média d’intérêt général par les pouvoirs publics, ou encore une révision des tarifs postaux. ‘C’est bien sûr aussi à nous d’être créatif, et se pose notamment la question du digital. Nous sommes tous attachés au papier, qui nous sort des écrans. Nous voulons rester slow, hors du flux constant. Cet enjeu d’une digitalisation inventive reste néanmoins en toile de fond pour bon nombre d’entre nous’. D’un champ d’exploration à l’autre, le collectif se verrait bien aussi mutualiser certains services (distribution, régie publicitaire) au sein d’une structure transversale afin de bénéficier d’économies d’échelle et d’effets d’internalisation.

    Imagine demain une coopérative
    KIOSQUE n’est par ailleurs pas le seul dossier qui occupe notre interlocuteur. C’est que ça s’affaire dans les bureaux liégeois d’Imagine Demain le monde, qui étudie actuellement son passage d’asbl à coopérative. ‘Nous avons réalisé en 2020 une grande réforme éditoriale de manière participative (nouvelle maquette, écriture du Manifeste Imagine, création d’un site web écoresponsable…), avec le souhait de réaffirmer notre identité, celle de magazine des mutations en cours et à venir, force de dénonciation et de proposition. La pandémie nous a ensuite amenés à porter une réflexion stratégique, pour laquelle nous nous sommes entourés de la FOPES-UCL et de l’IHECS Academy. Cette réflexion nous a poussés à challenger en profondeur notre modèle économique et de gouvernance, et à projeter Imagine dans une réalité plus moderne, au-delà des effets de mode et d’une certaine coopmania. L’objectif est donc de redéployer l’entreprise, et d’intégrer davantage ses parties prenantes, dont sa communauté de lecteurs’.

    Média innovant et positif créé en 2001, Imagine devrait donc quelque peu muter d’ici fin de l’année. Entre-temps, il aura vu un autre beau projet se concrétiser : celui d’un tour des jeunes solutionneurs qui mettra en lumière une trentaine de projets portés par des moins de trente ans à travers toute la Wallonie. Avec l’aide d’une équipe de rédacteurs éphémères, celui-ci fera la part belle à l’innovation face aux défis sociétaux actuels. Un appel à projets est ouvert depuis le 16 mai, jusqu’au 3 juin. Vous avez l’avenir devant vous et des solutions ? N’attendez plus pour faire parler de vous.

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