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21.05.21

Entreprendre en collectif, la nouvelle tendance ?

Si la Belgique est connue pour son terreau associatif, l’entrepreneuriat coopératif connaît ces dernières années un regain de forme. L’aspiration au changement et à une transition de modèle de société semble booster l’entrepreneuriat collectif. De là à s’imposer comme une réelle alternative auprès des jeunes ?
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  • L’économie sociale fait sa pub depuis le 4 mai, un slogan en tête : ‘notre futur, justement’. Objectif de cette campagne financée par la Région wallonne et pilotée par ConcertES et W.Alter : toucher les jeunes de 18 à 35 ans afin de sensibiliser et d’informer sur l’économie sociale, ses enjeux et le champ des possibles qu’elle ouvre en tant que consom’acteur, travailleur ou entrepreneur. Entreprendre : une évidence pour certains, un peu moins pour d’autres, et un domaine où l’envie de changement est bien palpable.

    En Wallonie, 6 agences-conseils en économie sociale sont reconnues pour accompagner des projets qui, par définition, sont à finalité sociale et de nature collective. On y est donc placé aux premières loges pour y observer les tendances. ‘On constate depuis 10 ans une évolution certaine, qui s’intensifie avec la crise’ nous livre François Moens, coordinateur de Propage-s. ‘L’entrepreneuriat collectif est désormais l’apanage de gens qui veulent faire quelque chose ensemble, en donnant du sens quel que soit le domaine, sans avoir forcément conscience de faire partie d’un mouvement. On voit aussi des collectifs beaucoup plus structurés arriver, avec une idée claire du projet et un groupe de fondateurs déjà formé.’ Des personnes en reconversion, des citoyens investisseurs, des jeunes aussi.

    Mais si entrepreneuriat social et initiatives citoyennes font augmenter les demandes à l’agence-conseil depuis 2019, les projets portés singulièrement par les moins de trente ans restent néanmoins marginaux. ‘Il y a certes des projets mais peu aboutissent, ce qui s’explique par les opportunités d’emploi qui se présentent en cours de route et fragilisent les collectifs, mais aussi par la complexité de monter une entreprise fraîchement sorti de l’école’. 

  • Une solution serait sans doute de recourir davantage au mentorat, avec l'aide d'entrepreneur.es d’expérience, ancré.es dans la réalité des marchés
  • Un constat partagé par COOPCITY, incubateur bruxellois d’entrepreneurs sociaux. ‘Se sentir encadré par des experts et une communauté est précieux, mais que ce soit seul ou en collectif, le nerf de la guerre reste le financement‘, constate Candice Francescato, chargée de communication. ‘Lancer un projet, cela demande énormément d’énergie, et il faut accepter de ne pas se rémunérer pendant une durée indéterminée, ce qui est particulièrement compliqué quand on est jeune, puisqu’on a généralement peu d’économies pour compenser ce manque à gagner. Au sein d’un groupe, il faut aussi se mettre d’accord à qui bénéficiera les premières embauches. Le rapport à l’argent peut varier d’un individu à l’autre, c’est une des raisons pour laquelle il est important de bien connaître ses associés avant de se lancer, et d’aborder rapidement ces potentiels nœuds. A contrario, entreprendre à plusieurs est très enrichissant, tant pour les individus que pour le projet. Nous ne refusons pas de porteur de projet seul, mais une des conditions de réussite de notre processus d’accompagnement est qu’il/elle trouve des co-équipiers, notamment via nos soirées projet cherche associé‘.

    Au Start Lab bruxellois, on accompagne et on aide des jeunes de moins de trente ans – étudiants ou jeunes travailleurs – à lancer leur start-up depuis 2016. ‘On peut constater une réelle envie d’entreprendre chez les jeunes. De plus en plus de candidatures nous parviennent, sans diminution liée au covid’ explique, Floriane Brackx, responsable de l’accompagnement. ‘Ces jeunes entrepreneurs ont envie de changer le monde et d’avoir un impact positif. Beaucoup de projets ont une dimension environnementale et/ou sociale’.

    Et pourtant, un rapide tour d’horizon des entreprises indique peu d’entreprises sociales avérées, tout du moins si l’on s’en tient à leur statut juridique. ‘Il y a bien des projets d’asbl mais le modèle dominant reste la SRL, sans doute par une méconnaissance du véhicule coopératif d’une part, par les besoins en financement d’autre part qui font que les entrepreneur.es se tournent plus facilement vers des investisseurs qui attendent un minimum de rendement’. Autre frein identifié au sein de cet organisme positionné sur l’impact de l’entrepreneuriat et non sa dimension sociale : la volonté de rester maître de son bébé, et ce malgré toutes les difficultés engendrées par le fait de développer son business tout seul.

  • © Soirée projet cherche associés - Coopcity
    © Soirée projet cherche associés - Coopcity
  • Un incubateur plus loin, Boost your project accueille quant à lui une quarantaine de jeunes de moins de 31 ans par an, et les accompagne pendant 12 semaines dans le développement de projets durables. Initiative de Groupe One, BYP trouve place à Saint-Gilles, au Village partenaire, un centre dédié à la transition. Au fil des programmes, on y passe soit de l’idée au projet, soit du projet au 1er client. ‘Les tendances actuelles nous mènent vers les secteurs de la mobilité, l’upcycling, l’alimentation ou encore le graphisme’ commente Raphaëlle Muchery, conseillère en création d’entreprise.

    Si le taux de création à long terme y est de 50%, les projets d’économie sociale ont encore du mal à y trouver leur place, et ce malgré leur caractère collectif et leur ambition durable. ‘Cela attire et reste marginal en même temps. La gouvernance de ce type de projet semble être un frein. Il y a vraisemblablement un travail de sensibilisation à réaliser, et des partenariats vertueux à tisser afin d’attirer plus de jeunes vers cette manière d’entreprendre’. Et notre campagne d’avoir décidément bien des consciences à urbaniser afin que l’économie sociale gagne du terrain.

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  • Profession infirmières de rue
    Pour Fanny et Camille, entreprendre à deux était bel et bien une évidence, elles qui du haut de leurs 26 ans ont lancé SMI-Le, le service mobile infirmier liégeois, dont l’objectif est de faciliter l’accès aux soins pour les sans-abris. ‘Nous nous sommes liées d’amitié pendant nos études et avons décidé, après un 1er boulot, de créer notre propre cadre de travail, avec la conviction que nous allions apporter une réponse plus appropriée à un enjeu qui nous tient à cœur. Au vu de notre activité, la création d’une asbl s’imposait comme la plus adéquate.’ conte Fanny.

    Actuellement accompagnées par une agence-conseil en économie sociale (gouvernance, modèle économique et gestion quotidienne) et une structure d’accompagnement à l’autocréation d’emploi (test de l’activité), les deux infirmières entendent bien pouvoir se salarier d’ici une bonne année. ‘Grâce à ces deux dispositifs, on peut à la fois travailler l’aspect collectif du projet tout en ayant une garantie de revenus qui nous permet d’avancer étape par étape, en ne négligeant aucun pan’.

    Cette formule d’accompagnement spécifique est développée par ailleurs cette année par Starter Wallonia, le rassemblement des 12 structures d’accompagnement à l’autocréation d’emploi wallonnes. Avis aux amateurs.trices !

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