Dispositifs d’économie sociale agréés par la Wallonie, les SAACE accompagnent gratuitement des demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer sous statut d’indépendant, lancer leur entreprise ou encore reprendre une activité existante. Présentes sur tout le territoire wallon, elles alternent ateliers collectifs et coaching individuel pour mener les futurs entrepreneurs à affiner leur projet et l’inscrire dans un plan d’affaires réaliste. Le caractère innovant de ce modèle inspiré de nos voisins français est reconnu par décret depuis 2008 : permettre au porteur de projet de tester son activité en situation réelle pendant une période pouvant aller jusqu’à 24 mois, avec maintien des droits sociaux.
Une sécurité certaine quand on connaît les risques inhérents à la création d’entreprise. Si leur métier est d’amener des compétences financières, administratives, juridiques, ainsi qu’en développement de projet, certaines affichent en plus un positionnement sectoriel spécifique, comme le design, la construction ou encore le circuit court. Un atout pour celles et ceux qui entreprennent dans ces domaines.
« Le secteur des SAACE s’est professionnalisé de manière significative en 20 ans. Il a ce commun dénominateur d’être porté par des valeurs fortes, au service de l’entrepreneuriat et de celles et ceux qui sont – principalement – en reconversion métier. Créer une marque qui nous rassemble, Starter Wallonia, cela fait tout à fait sens à une époque où solidarité et cohésion sociale sont malmenées. La dimension humaine et la mise en réseau, c’est réellement ce qui caractérise notre travail et fait en sorte que les entrepreneurs ne se sentent pas isolés dans ce qui représente souvent l’aventure de leur vie », commente Eve Jumel, directrice de Créa-job, membre de Starter Wallonia.
Région wallonne, Fonds Social Européen, FOREM, Sowalfin, agences de développement local ou encore acteurs du microcrédit : l’écosystème SAACE est solide et bien ancré territorialement, de quoi porter des résultats depuis la création d’Azimut, la 1e des 12, en 1999. Les compteurs du secteur affichent ainsi plus de 25.000 personnes accompagnées pour 50% de création d’emploi et un taux de pérennité des activités à 5 ans de 75%. En 2019, ce sont quelques 500 entrepreneurs.euses qui auront créé leur activité d’indépendant, à titre complémentaire ou principal.
