Crise de l’énergie : qu’en dit le secteur coopératif du renouvelable ? - Economie Sociale
  • Prix de l’économie sociale
  • Appels à projets
  • Offres d’emploi
  • Annuaire
  • Agenda
  • A propos
L'actu

LEVEL2

  • Conso
  • Décodeurs
  • Inspiration
  • Agenda
  • Prix de l’économie sociale
  • Appels à projets
  • Offres d’emploi
  • Annuaire
  • Agenda
  • A propos
  • Conso
  • Décodeurs
  • Inspiration
  • Agenda

{{'RETOUR' | translate}}

Fil d'actus

28.10.21

Crise de l’énergie : qu’en dit le secteur coopératif du renouvelable ?

Les temps sont durs pour le climat et le portefeuille : les prix de l’énergie ont flambé ces derniers mois, impactant le budget des ménages et des entreprises. Tentative de décryptage et perspectives avec Cociter et REScoop, deux acteurs majeurs de l’énergie durable en Wallonie.
© Prix de l'économie sociale
© Prix de l'économie sociale
  • Si le consommateur trinque, c’est aussi le cas des fournisseurs d’énergie qui offrent généralement le choix entre un prix fixe et un prix variable à leurs clients. Et quand le prix d’approvisionnement monte en flèche, c’est toute la logique de l’offre fixe qui pèse sur le modèle économique, poussant même certains à adopter des comportements douteux. Créée en 2012, la coopérative Cociter rassemble 13 coopératives wallonnes productrices d’énergie et s’inscrit quant à elle dans le haut du panier d’un marché fortement concurrentiel, aux pratiques variées (voir à cet égard le classement établi annuellement par Greenpeace).

    Moins exposé à la crise, le fournisseur d’électricité verte traverse néanmoins lui aussi une période trouble. ‘Le marché de l’énergie est un système complexe où la fragilité d’un acteur peut avoir des effets domino sur l’ensemble du secteur’ explique Mario Heukemes, administrateur. ‘Le prix du gaz a fait x4 cette année, pour de multiples causes qui sont autant la reprise économique post covid que des raisons géopolitiques et logistiques qui nous mènent jusqu’en Russie, mais aussi réglementaires avec la compensation de quotas CO2 émis (ndlr : lire à cet égard cet article rédigé par une société de consultance). Or 30% de l’électricité injectée sur le réseau par l’ensemble des acteurs est produite à partir de centrales au gaz ’. Et les prix des électrons en mouvement de s’envoler de 200%.

  • ©
  • Chez Cociter, au vu du contexte, on ne se risque pour le moment plus à offrir des prix fixes. ‘En général, nos divers outils de production couvrent suffisamment les besoins de nos clients. Mais nous ne pouvons pas fonctionner en vase clos et par exemple vendre uniquement l’excédent de production. Nous sommes nous aussi tributaires du prix du marché car celui-ci est organisé en bourse où tout le cours fluctue. Il y a enfin des causes conjoncturelles qui rendent les équilibrages du réseau trop complexes actuellement, comme les caprices de la météo – une production faible d’éolien en septembre – et l’impact des inondations sur nos centrales hydrauliques, ce qui fait que nous devons malgré tout acheter ailleurs pour respecter nos engagements’.

    Investir localement et associer le citoyen
    La crise énergétique et géopolitique actuelle le montre très clairement : il est grand temps de devenir le plus indépendant possible des acteurs industriels internationaux et de l’énergie fossile. ‘Réduire notre consommation d’énergie et investir dans la performance énergétique des bâtiments doit être une priorité absolue. Le chauffage résidentiel représente 40% des importations énergétiques. Nous devons absolument amener ceux-ci à 10% pour nous inscrire dans une réelle transition énergétique. Mais la volonté politique n’est pas suffisamment présente’. Administrations, écoles, logements sociaux : les chantiers ne manquent pourtant pas.

  • © Image d'illustration / La Calestienne - chantier Couleur Terre - maison ossature bois (Bièvre)
    © Image d'illustration / La Calestienne - chantier Couleur Terre - maison ossature bois (Bièvre)
  • Même son de cloche chez REScoop Wallonie, la fédération des coopératives citoyennes d’énergie renouvelable : ‘Les éoliennes, tout le monde trouve cela génial, mais personne n’en veut chez lui’ commente Fabrice Collignon, chargé de projet. ‘Il y a eu un bel essor, un plan national énergie climat favorable, mais on sent que la courbe stagne. On devrait d’ici 2030 doubler la puissance de production durable installée en Wallonie mais nous sommes confrontés ici au blocage des communes, là à certaines organisations de protection de l’environnement’. Et les recours au Conseil d’état traînent, faute de délais imposés dans les procédures. Au gouvernement wallon, la problématique est traitée et les Ministres Henry, Tellier, et Borsus planchent afin de faire évoluer le cadre et favoriser les installations d’outils de production durable.

    Eclaircie dans la grisaille de la mer du Nord, le gouvernement De Croo a annoncé récemment un investissement massif dans l’éolien offshore, qui devrait porter la capacité de production éolienne de 2,2 GWatt à 5,8 GWatt, dans des eaux où la Belgique détient un droit d’exploitation économique exclusive par convention internationale. Encore faudra-t-il y avoir accès. ‘Le gouvernement a prévu en 2019 une participation citoyenne dans ces concessions. Cela a été confirmé en mai dernier et cela fait par ailleurs partie de directives européennes sur le ‘Clean Energy Package’ qui encouragent la création de communautés d’énergie citoyenne et de coopératives d’énergie renouvelable, à même de préserver l’intérêt général’. REScoop Wallonie s’organise donc pour en être un acteur, au sein d’un consortium où il s’allierait avec REScoop Vlaanderen pour créer un véhicule unique.

  • ©
  • Nous sommes en train de préparer tout cela, et constituons les équipes d’experts nécessaires. C’est évidemment d’une technicité haute. On parle là d’un investissement total de 10 milliards, avec l’ambition que 20% du parc soit dans des mains coopératives et citoyennes. Pour nous, hors emprunt bancaire, cela représente une levée de capital citoyen de l’ordre de 250 millions’. Un défi à portée quand sait que REScoop et ses membres ont levé depuis leurs débuts 100 millions d’euros. D’ici là, bien de l’eau aura battu les pieds des éoliennes : l’appel d’offre devrait être communiqué en 2023 pour construction du parc à l’horizon 2026. Affaire à suivre, le thermostat pas plus haut que 19.  

À lire aussi

  • ›

    ClimACTES, de l’urgence de passer à l’action

Suivez-nous ! sur les réseaux sociaux

Avec le soutien de

Website by SFD

{{'CONTACT' | translate}} © Economie Sociale 2025 {{'POLITIQUE_DE_CONFIDENTIALITE' | translate}}

economiesociale.be

{{'RESULTAT' | translate}} {{'RESULTATS' | translate}}

transfomag.be

{{'RESULTAT' | translate}} {{'RESULTATS' | translate}}

Newsletter

{{'EMAIL_INVALIDE' | translate}}
Veuillez choisir au minimum un centre d'intérêt
{{'VRAIMENT' | translate}} ?

{{'J_ACCEPTE_LA' | translate}} {{'POLITIQUE_DE_CONFIDENTIALITE' | translate}} *

* {{'CHAMPS_REQUIS' | translate}}

{{'UNE_ERREUR_EST_SURVENUE' | translate}}
{{vm.alert_response}}
{{'ERREUR' | translate}}: {{'CET_EMAIL_EST_DEJA_INSCRIT' | translate}}.

Soumettre une offre d'emploi

{{'EMAIL_INVALIDE' | translate}}
{{'TITRE_DE_L_OFFRE_INVALIDE' | translate}}
{{'ORGANISATION_INVALIDE' | translate}}
{{'FONCTION_INVALIDE' | translate}}
{{'LIEU_INVALIDE' | translate}}
{{'PERSONNE_DE_CONTACT_INVALIDE' | translate}}

* {{'CHAMPS_REQUIS' | translate}}

{{'VRAIMENT' | translate}} ?

{{'J_ACCEPTE_LA' | translate}} {{'POLITIQUE_DE_CONFIDENTIALITE' | translate}} *

{{'UNE_ERREUR_EST_SURVENUE' | translate}}
{{vm.alert_response}}
{{'ERREUR' | translate}}: {{'CET_EMAIL_EST_DEJA_INSCRIT' | translate}}.

{{'POUR_AMELIORER_VOTRE_EXPERIENCE' | translate}}. {{'EN_SAVOIR_PLUS' | translate}} ›