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Transition énergétique : quel rôle pour le citoyen ?

Conso

Être optimiste en matière de transition énergétique… pas évident tant nos efforts individuels paraissent parfois vains au regard des défis climatiques que notre société doit relever. Éteindre la lumière, changer les ampoules, baisser le thermostat… la plupart de ces gestes sont maintenant, si pas assimilés, à tout le moins connus de la majorité d’entre nous. Mais comment résoudre cette équation qui semble insoluble entre nos petits efforts individuels et l’impact que certaines industries pourraient avoir en modifiant leur comportement ? C’est l’objet de notre deuxième dossier conso, concocté par #Coentreprendre !
  • Enrayer le cercle vicieux
    Depuis la révolution industrielle, la population mondiale a été multipliée par 7, et la consommation moyenne d’énergie par habitant a connu la même ascension, soit 7 fois plus d’énergie consommée par habitant. Résultat : la consommation mondiale d’énergie a été multipliée par 50 en un peu moins de 2 siècles.

    Aujourd’hui,  80% de l’énergie produite (et consommée) sur notre planète l’est à partir de source d’énergie fossile (pétrole, charbon, gaz principalement). Aussi, selon des chiffres publiés par The Guardian, les 20 entreprises responsables de près d’un tiers des émissions de carbone sont quasi exclusivement des entreprises actives dans l’extraction de cette énergie fossile.

    Qu’en est-il de notre consommation individuelle ? Que pourraient représenter nos efforts au quotidien ? En Belgique, si un ménage consomme en moyenne 3500 kWh d’électricité par an, la consommation de l’ensemble de notre pays atteint 81,4 TWh. Certes, cette consommation a connu une baisse de 3% entre 2017 et 2018, sans prendre en compte l’évolution de l’exportation de notre production, mais quand on sait qu’un térawatt-heure représente 1 milliard de kWh, on prend vite conscience de l’ampleur de la consommation d’un petit pays comme le nôtre ! L’un dans l’autre, la consommation des ménages ne représenterait que 20 % de la consommation totale.

    Ce sujet a  récemment fait l’objet d’une étude spécifique au sein de Carbone 4, un cabinet de conseil français, spécialisé sur la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique. On y apprend qu’un changement de comportement exemplaire de l’ensemble des citoyens français ne ferait baisser l’empreinte carbone du pays que de maximum 25 %. Par comportement exemplaire, il est question de devenir végétarien, ne plus prendre l’avion ou encore acheter son électroménager d’occasion. En ajoutant à cela des investissements individuels significatifs, dans l’isolation de son logement ou l’achat d’un véhicule électrique, l’effort individuel corrélé atteindrait au mieux 45 % de la réduction d’émissions ambitonnée à l’horizon 2050. Etant donné que nous ne sommes pas tous disposés à changer nos habitudes, le bureau d’étude estime néanmoins que ce chiffre oscillerait plus réalistement entre 5 et 10 %.

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  • En conclusion, l’étude déduit que l’action individuelle est à la fois incontournable et insuffisante. Incontournable car nous sommes, en tant qu’individus, les seuls à pouvoir changer durablement nos comportements au quotidien, et que nous avons, de fait, théoriquement la main sur un peu moins de 50 % de notre empreinte carbone, ce qui est significatif. Insuffisant car les 50 % restants sont aux mains des acteurs clés liés à notre environnement socio-technique, à savoir les pouvoirs publics et les entreprises. Cette partie étant, en réalité, encore plus importante car les investissements des ménages ne peuvent avoir lieu que dans un cadre légal adapté, avec une mise en place d’incitants appropriés.

    Aussi et surtout, la plupart des biens et services que nous consommons sont issus de processus industriels, logistiques et techniques complexes sur lesquels nous n’avons pas mainmise, ce qui signifie que « sans un basculement massif de ces processus, aucune transition d’envergure ne pourra être espérée ». Et ce n’est pas en appliquant une politique de « petits pas » que nous y arriverons, à l’instar de que nous pouvons observer comme mesures prises dans le domaine de l’aviation, qui a récemment fait l’objet d’une analyse au sein de la fédération SAW-B, et que nous vous invitons à consulter.

  • Autruche ou colibri ?
    Face à cette problématique, on peut certes être pessimiste et faire l’autruche. Soit, au contraire, y croire et faire le colibri. Selon une légende amérindienne, chère à Pierre Rabhi, alors qu’un énorme incendie décimait une forêt, seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son bec pour les jeter sur le brasier. Après un moment, les autres animaux interpellèrent le colibri : « Tu es fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ». Et le colibri de répondre : « Je sais, mais je fais ma part ».

    C’est d’ailleurs un des principaux points à retenir de l’étude exposée ci-dessus. Certes, les entreprises et l’Etat ont une immense responsabilité dans la sensibilisation des citoyens et se doivent de montrer l’exemple, ce qui est encore trop loin d’être le cas, mais les citoyens ont eux aussi un rôle non négligeable à jouer.

    Chaque jour, un peu partout en Wallonie et à Bruxelles, des citoyens ont ainsi décidé de faire leur part et surtout, de le faire ensemble. Qu’il s’agisse de produire de l’énergie renouvelable ou d’augmenter l’efficacité énergétique de nos bâtiments, ils inventent de nouvelles solutions pour faire souffler un vent d’optimisme sur notre économie.

    Avant de passer en revue ces initiatives citoyennes pleine d’énergie, qui feront l’objet de la deuxième partie de ce dossier conso, nous nous sommes entretenus avec Damien Ernst, professeur à l’ULG et figure emblématique de l’énergie en Europe, pour qui l’électricité doit être consommée localement pour être durable.

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  • L’énergie citoyenne est un terme qui a le vent en poupe. En quoi cela consiste-t-il ?
    Il n’existe pas de vraie définition mais on peut dire que les modèles se développent. Citons en trois : les citoyens investissent dans des éoliennes qui produisent de l’électricité revendue sur le marché ; les citoyens investissent dans des panneaux photovoltaïques dont l’électricité est en partie consommée et en partie revendue ; un groupe de citoyens construit un réseau d’électricité verte pour le revendre au citoyen. Ces réseaux se structurent car certains sont efficaces et génèrent donc des investissements.

    Le citoyen peut-il facilement s’engager ?
    On parle beaucoup d’énergie renouvelable à travers les coopératives mais il ne faut pas oublier les grands groupes d’électricité, qui développent par exemple un parc de 6 à 7 éoliennes. Un citoyen peut prendre une part dans une éolienne et même négocier le prix de son électricité. Il peut donc s’engager dès à présent. Il faut toutefois savoir qu’un projet d’éolienne nécessite des compétences. L’un des conseils que je donnerais pour démarrer serait de s’engager dans une coopérative existante.

    Vous prônez également le développement de Smart Grids. En quoi consistent-t-il ?
    Il s’agit de micro réseaux d’électricité. A l’heure actuelle, les éoliennes fournissent un grand réseau d’électricité où se fournissent les différents acteurs de l’électricité. L’idée de développer des petits réseaux implique le citoyen : il peut investir dans la production (via des parts par exemple) et peut consommer l’électricité fournie localement. Ce modèle aura pour effet de développer la consommation locale et faire gérer la consommation d’électricité par les citoyens eux-mêmes. Le modèle peut aller plus loin : un citoyen qui possède trop d’électricité pourrait par exemple la revendre à son voisin.

    La Wallonie est-elle pionnière en matière d’énergie durable ?
    Oui, je dirais même qu’elle est l’une des régions les plus avancées. L’un des plus grands pas a été fait avec le décret sur les « communautés d’énergies renouvelables ». Plusieurs voisins, que cela soit des entreprises, des écoles ou des particuliers, pourront consommer une même production locale d’électricité verte. Ce décret, qui sera bientôt en vigueur, autorise par exemple un ménage qui produit plus d’électricité qu’il n’en a besoin de s’associer avec d’autres ménages qui n’en produisent pas pour la revendre. C’est absolument unique en Europe.

  • En mars dernier, le gouvernement wallon a définitivement adopté le décret sur l’autoconsommation collective, dédiée aux « communautés d’énergie renouvelable ». Plusieurs voisins (ménages, entreprises, institutions) pourront désormais consommer une même production locale d’électricité verte.

    Quelques exemples de cette forme de coopération :
    • un ménage produit plus qu’il n’en a besoin et s’associe avec d’autres ménages qui ne produisent pas afin de mutualiser leurs besoins énergétiques ;
    • un immeuble résidentiel installe des panneaux sur son toit afin de répartir la production entre les habitants de l’immeuble ;
    • plusieurs entreprises d’un zoning s’associent afin de répartir leur production/consommation sur la journée afin de consommer au maximum lors des pics de production d’énergie et diminuer leur consommation le reste du temps ;
    • Soit une autorité locale (ex.: CPAS) installe des panneaux sur un immeuble de logements sociaux afin de faire bénéficier les locataires d’une énergie verte à moindre coût.
    • Et bien d’autres combinaisons sont encore possibles !

    Rédaction :Sowecsom & Adrian Jehin – ConcertES

    Tentés par un projet collectif dans l’énergie citoyenne ?  Soumettez-le sur www.coentreprendre.be/monprojet pour recevoir un premier coup de pouce !

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