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31.08.21

Vous reprendriez bien un Donut ?!

Théorisé en 2017 par Kate Raworth, la théorie du Donut génère un certain engouement. Chez Transfo, on se demande si elle partage un dénominateur commun avec l'économie sociale, et quel est son potentiel de changement sociétal. On a profité de la période estivale pour apporter quelques éléments de réponse. Un dossier en trois parties, qui débute ici !
© Oxfam
© Oxfam
  • Le dernier rapport du GIEC est sans appel :  les innombrables bouleversements climatiques que vit notre planète ne seraient qu’un avant-gout de ce qui nous attend pour les années à venir, si nous ne réduisons pas drastiquement et immédiatement notre empreinte carbone à l’échelle mondiale. Aujourd’hui et plus que jamais, il est donc impératif de repenser nos modes de vie. Cela passe par un ré-encastrement de l’économie dans sa fonction d’origine, au service de l’humain, et dans le respect de son environnement. Pour y arriver, l’économie du Donut semble apporter une réponse intéressante, de par son approche tant théorique qu’opérationnelle, une synthèse nécessaire pour favoriser la transition. Elle a déjà séduit la ville d’Amsterdam, et est actuellement en phase d’expérimentation à Bruxelles. Dans le cadre de ce dossier conso, nous nous intéressons aux contours théoriques de ce concept à la mode, en le confrontant notamment aux fondamentaux de l’économie sociale. Alors, ce Donut, clé d’un changement de paradigme socio-économique, ou énième concept creux qui fait pschiitt ?

    Un concept qui a germé dans le bureaux d’Oxfam
    Le concept de « Doughnut Economy » a été théorisé par l’économiste britannique Kate Raworth en 2017, dans un ouvrage devenu bestseller. Fait intéressant, Kate Raworth a travaillé onze ans au sein de l’équipe de recherche d’Oxfam Angleterre. Un cadre qui a certainement nourri sa réflexion sur la nécessité de changer de paradigme socio-économique. Par Donut, vous aurez compris que nous ne parlons évidemment pas de pâtisserie, mais bien d’un outil fonctionnant comme une boussole pour l’économie du XXI siècle, avec neuf limites planétaires, telles que définies par Johan Rockstrom et al. (2009), ainsi que douze dimensions du fondement social.

    Au niveau du cercle extérieur du Donut, au-delà des limites planétaires, on assiste à une dégradation de l’environnement et des points de basculement potentiels dans les systèmes terrestres (Raworth, 2017). Ces plafonds écologiques sont pour certains déjà atteints. En effet, l’indice Planète Vivante 2018 du WWF documente une chute de 60% de la biodiversité en un peu plus de 40 ans (WWF 2018). L’état des océans est lui aussi alarmant en raison de leur acidification, de leur pollution et des changements observés dans leurs températures (World Ocean Review 2016), tandis que les forêts tropicales humides et leurs populations autochtones sont gravement menacées par la déforestation et le changement d’utilisation des terres.

    Le centre du Donut représente pour sa part la non-satisfaction des besoins primaires des populations, comme l’absence d’un logement digne, le manque d’accès à une éducation de qualité ou encore de soins de santé.

  • © Oxfam
    © Oxfam
  • Rien de nouveau sous les radars nous dira-t-on, puisque de nombreux indicateurs vont déjà dans ce sens, comme les Objectifs de développement durable (ODD), l’Indice de développement humain (IDH) ou l’indice de bien-être durable (Index of Sustainable Economic Welfare – ISEW), alternative au produit intérieur brut.

    Toutefois, là où ces indicateurs pèchent souvent par une vision trop restreinte et cloisonnante d’une réalité donnée, l’approche du Donut se distingue en proposant une sorte de boussole qui englobe des paramètres plus exhaustifs et interconnectés.

    Nous le verrons dans le second article de ce dossier, le Donut a en effet pour finalité d’offrir une vision holistique d’un Etat ou d’une ville qui voudrait s’ancrer dans la transition vers une économie plus régénérative et distributive, en proposant une boîte à outils pratique pour tendre vers cet idéal. Mais avant d’aborder ce sujet plus en détail, revenons sur les grands principes censés guider notre boussole.

    Une boussole pour l’économie du XXI siècle ?
    Pour arriver à l’espace sûr et juste de Donut (entre les limites externes environnementales et internes des fondements sociaux), d’après Kate Raworth, il faut libérer les consciences de trois croyances tenaces : la productivité illimitée, le revenu du travail comme unique source de richesse, et le capital comme unique pourvoyeur d’investissement. Pour que cet espace soit inclusif et durable, il doit être capable de produire et de répartir équitablement les externalités positives, tout en internalisant les externalités négatives qu’il génère. Pour atteindre le Donut, Kate développe sept principes.

    1) Changer le but
    Pour notre économiste, la mère des causes de notre immobilisme à construire la société souhaitable de demain réside dans le présupposé économique dominant de viser une croissance illimitée du PIB comme évolution logique de nos sociétés. Cette croyance obsolète du capitalisme a déjà été maintes fois critiquée, comme le prix Nobel Joseph Stiglitz. En 2001, ce dernier pointait déjà la nécessité impérative de développer d’autres indicateurs que le PIB, qui ne prend en compte que la création de valeur financière sans incorporer les répercussions sociales et environnementales de l’activité humaine.

    Aujourd’hui, de nombreuses pistes de réflexion existent. On peut notamment citer les travaux du jeune économiste belge Olivier Malay qui, dans sa thèse « Quelle boussole pour une transformation écologique et sociale ? Développer des indicateurs qui englobent le niveau du gouvernement et des entreprises », questionne le potentiel de six indicateurs existants à constituer de véritables alternatives au PIB. Ces derniers sont déjà disponibles au Bureau fédéral du Plan, comme le « Bien-être ici et maintenant » (BEIM) ou encore l’indicateur « développement durable » (SDG). La Région wallonne a également développé un indice de situation sociale (ISS), un indice de conditions de bien-être (ICBE) ainsi qu’un indice d’empreinte écologique (EE), qui pourrait être mobilisé dès demain.

    En effet, pour Olivier Malay, « il n’y a plus qu’à les utiliser et à les lier aux politiques publiques ». Cependant, ce dernier souligne que leurs utilisations vont se confronter à deux limites bien connues des acteurs de la transition, c’est-à-dire celles de la communication et de la volonté politique. La première limite réside dans la place hégémonique réservée au PIB dans les médias et dans les analyses économiques « mainstream ». La seconde correspond à l’absence de volonté politique forte des décideurs pour développer une économie sociale et durable, permettant de mobiliser d’autres outils et visant d’autres finalités et valeurs que celles mises en avant dans l’économie de marché. Ce qui n’est pas une mince affaire…

    Suivant un constat analogue, Raworth va développer dans son ouvrage l’historique de la prédominance du PIB dans nos imaginaires. Pour elle, ce dernier serait le fruit d’une époque de dépression économique, de guerre mondiale, puis de concurrence effrénée durant la guerre froide, ayant assis la domination du PIB comme horizon indépassable.

    Faisons ici un rapprochement avec l’économie sociale qui, dans ses fondements, partage ce postulat. Son premier principe prône en effet une « finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt qu’une finalité de profit ». Dans ce sens, de nombreuses entreprises belges, principalement coopératives, associations, mutuelles et fondations prônent déjà une économie avant tout soucieuse des besoins humains. Servir l’intérêt général plutôt que gonfler aveuglement le PIB, tel est son objectif premier.

    2) Prendre en compte l’ensemble du tableau
    Pour notre auteure, l’économie est toujours décrite de la même manière : celle d’un diagramme de flux circulaires entre les entreprises et les ménages. Dans ce schéma, l’économie est un système isolé sans aucun lien avec les autres systèmes. Cette théorie suppose que la main invisible d’Adam Smith et que l’auto-régulation des marchés soient l’Alpha et l’Oméga de la prospérité de nos sociétés. Et pourtant, plus que jamais, l’économie de marché semble à mille lieux de la réalité et de nos besoins essentiels. Les crises économiques en cascade étant la quintessence de ce que Marx appelle le capital fictif, à savoir des actifs décorrélés de toute réalité tangible. Que certaines matières premières s’échangent momentanément à des prix négatifs relève de l’ineptie.

    Pour renverser la vapeur, Raworth propose de remplacer le schéma du flux circulaire par celui d’une économie intégrée. Sous cet angle, l’hégémonie du marché prend fin. Dans ce cadre, la circulation des flux de capitaux se retrouve entourée de nouvelles finalités, de nature et de valeur diverses, au service de l’homme et de la nature.

    3) Déconstruire la nature humaine
    Au cœur du paradigme dominant de la science économique se trouve l’hypothèse que l’homme serait rationnel. D’après Kate Raworth, l’histoire de son origine a été peinte à l’aérographe par les manuels d’économie. L’Homo oeconomicus, tel qu’il fut nommé, pourrait être décrit comme un personnage qui se tient seul, l’argent à la main et avec une calculatrice à la place du cerveau. Ce dernier aurait une connaissance innée du juste prix, ayant mis à genoux la nature elle-même. Croyance bien ancrée dans notre imaginaire collectif. Croire que l’échange marchand est primordial et naturel, de même que le principe de compétition, est un leurre. Et c’est bien là que réside le problème.

  • ©
  • La théorie du Donut insiste sur la nécessité de sortir de cette unidimensionnalité de la nature humaine. C’est-à-dire de passer de l’intérêt personnel de tous contre tous à la réciprocité sociale, de tendre vers l’altruisme et le bien commun.

    4) Penser l’économie comme un système complexe et dynamique
    Au départ de son quatrième principe, l’auteure recommande d’en finir avec la croyance selon laquelle le marché serait un mécanisme linéaire, au profit d’une approche plus complexe et dynamique. Dans ce sens, Raworth observe que l’économie est bien plus complexe que le système simple et figé du 19ième siècle, inspiré des lois de la physique de Newton. Le défaut de cette vision est que l’économie est trop compliquée pour être appréhendée de manière figée, car dépendante de trop de facteurs ne rentrant pas dans les lois et les équilibres physiques et mathématiques. La pensée systémique est plus adaptée afin de comprendre la dynamique de l’économie réelle, qui peut être résumée en une paire de boucles de rétroaction. Pour Raworth, les économistes du XXI siècle ne doivent pas se voir comme des ingénieurs qui contrôlent l’économie, mais plutôt comme des jardiniers qui en prennent soin.

    5) Redessiner pour redistribuer
    Les inégalités seraient le résultat d’un choix politique et non une simple contingence naturelle du fonctionnement de l’économie. En effet, pour l’économie politique classique et néoclassique, la base de la méthode est la courbe de Kuznets, qui dit que lorsqu’une économie se développe, les forces du marché font d’abord augmenter puis diminuer les inégalités économiques.

  • © Crédit : La courbe de Kuznets I Alternatives Économiques
    © Crédit : La courbe de Kuznets I Alternatives Économiques
  • Dans ces deux explications, les inégalités décroissent après que 50% de la main-d’œuvre ait été employée dans un secteur à plus hauts revenus.

    Pour Raworth, l’histoire a montré que cette courbe est erronée, en témoigne l’inégalité grandissante entre les ultra-riches et le reste de la population. Raworth souligne que l’inégalité n’est pas une étape nécessaire à la prospérité, que du contraire. Les économistes doivent reconnaître qu’il existe de nombreuses possibilités pour concevoir d’autres modèles socio-économiques, avec pour résultat une plus grande égalité dans la distribution des valeurs créées. Cela signifie qu’il s’agit bien plus de redistribuer de la richesse que de simplement distribuer des revenus. C’est-à-dire de prendre en compte aussi la richesse de notre environnement, plutôt que les simples revenus générés par le travail. Surtout quand cette richesse provient de la possession de terres, d’entreprises et de technologies ou de la spéculation financière.

    L’économie doit se repenser en termes de communs. Par communs, on entend des formes d’usage et de gestion collective d’une ressource par une communauté. Loin de subir la « tragédie inéluctable » de leur disparation annoncée, la notion est revenue récemment au-devant de la scène. C’est par exemple le cas avec des associations comme Community Land Trust (CLT) qui considère le terrain sur lequel se trouve les logements comme un bien commun. Concrètement, en séparant la valeur du terrain (qui est pris en charge par CLT) à celle du bâti, CLT offre aux bruxellois.es à faibles revenus la possibilité de vivre dans des logements abordables. Pour l’auteure, ce mouvement riche et pluriel doit être revitalisé dans de nombreux domaines allant de la collectivisation d’espaces publics en tiers lieux, en passant par le champ de la connaissance avec des plateformes comme Wikipédia, ou encore dans le monde de l’entreprise pour une gestion horizontale des outils de production.

    6. Créer pour régénérer
    L’économie a longtemps considéré l’environnement non pollué comme un luxe, qui n’est accessible que pour les classes supérieures. Cette façon de penser a été forcée par la courbe environnementale de Kuznet, qui indique que la pollution de l’environnement doit d’abord augmenter pour ensuite être diminuée par la croissance économique, qui permet d’assumer le coût des externalités négatives. Raworth n’est pas d’accord avec cette théorie car, selon elle, il n’y a aucune preuve que cela se produira.

    Elle estime que les dommages environnementaux sont le résultat d’une orientation dégénérative de l’industrie et que nous avons besoin d’une nouvelle pensée économique, qui produirait une orientation régénérative et une approche circulaire de l’économie. Nous devons changer notre modèle d’entreprise qui consomme les ressources de la planète et ne recrache que des déchets dans un système qui transforme ces déchets en biens de valeur. Vous l’aurez compris, Raworth invite à adopter de manière systémique les principes d’économie circulaire et de fonctionnalité.

    Des préoccupations qui sont aussi présentes dans l’économie sociale. Citons ici en particulier la fédération Ressources, qui représente les entreprises sociales et circulaires du secteur de la réutilisation des biens et des matières. Ces acteurs explorent quotidiennement de nouveaux modèles de production et de consommation soucieux de l’environnement et des besoins sociaux des territoires et des populations.

    7. Sortir du mythe de la croissance
    De l’aveu de l’auteure, ce dernier principe a été le plus difficile à théoriser. Pour cette dernière, les arguments des tenants du courant « décroissant » et des adeptes de la « croissance verte » étaient bons des deux côtés. Mais pour Raworth, les deux camps arrivent trop rapidement aux conclusions qu’ils veulent mettre en avant, sans tenter d’esquisser des alternatives.

  • © La courbe en S de la croissance. Les premiers économistes étaient conscients de ce que la plupart de leurs successeurs ont ignoré : la croissance économique finit toujours par atteindre une limite.
    © La courbe en S de la croissance. Les premiers économistes étaient conscients de ce que la plupart de leurs successeurs ont ignoré : la croissance économique finit toujours par atteindre une limite.
  • Pour sortir de ce dilemme, à savoir comment continuer notre vol ou comment atterrir, Kate Raworth suggère que la courbe de croissance exponentielle traditionnelle soit remplacée par une courbe en S, en se concentrant sur un niveau qui rejoint l’équilibre du Donut. Dans ce sens, être agnostique sur la croissance signifie appréhender les progrès actuels et les futures innovations (blockchain, automatisation, impressions 3D, etc.) en les dissociant de la notion de croissance.

    Le Donut pour faire sauter les verrous de la transition ?
    En invitant à déconstruire notre manière de concevoir notre vivre ensemble, l’anneau vertueux de Kate Raworth apparait de prime abord comme un outil prometteur pour enrayer les désordres écologiques et sociaux de notre époque. On y retrouve des valeurs et postures partagées avec l’économie sociale, comme la remise en question de l’hégémonie du marché, la volonté des réduire les inégalités sociales et la déconstruction de croyances bien ancrées dans notre quotidien.

    Cependant, le choix d’un remède n’est efficace que s’il a été précédé d’un bon diagnostic. Sans renier ses principes, une limite de la théorie du Donut pourrait résider dans le fait qu’elle défend une certaine posture en opposition au paradigme à l’œuvre, sans chercher pour autant à en débusquer les causes et les mécanismes avec précision.

    Or, le succès de la théorie du Donut suppose le déplacement d’un modèle de société ancré dans la concurrence vers celui de la coopération, de l’économie de marché à l’économie régénérative, de règne de l’homo oeconomicus à une société d’entraide et d’osmose avec notre environnement. Si ces principes demeurent louables sur le papier, il est peu probable que le capitalisme et ses institutions se laissent faire face à cette contestation de leur hégémonie, à moins que cela ne soit dans leurs intérêts. La théorie du Donut ne risque-t-elle pas de se heurter de plein fouet aux verrous de la transition ?

    Ne soyons pas pessimistes par avance. Dans les prochaines parties de ce dossier, nous verrons comment la théorie du Donut a été déployée concrètement au sein de villes comme Amsterdam et comment cet outil peut être appréhendé par la société civile.

    Rédaction : Thibault Koten pour ConcertES.

    Pour aller plus loin :
    – Le livre de Kate Raworth “La théorie du Donut: L’économie de demain en 7 principes”
    – Le dossier de campagne « L’économie du Donut » d’Oxfam Magasins du Monde
    – L’article “
    Remettre le produit intérieur brut à sa place” paru dans l’Alter Echo n°491, en mars 2021.
    – L’étude d’SAW-B “Les verrous économiques de la Transition”
    – L’article « Au bord du gouffre. Le scénario que le GIEC ne modélise pas » de Daniel Tanuro sur le média Contretemps.

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