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28.09.23

Une collaboration autour de panneaux solaires, symbole de l’âme de l’économie sociale

Le Préhistomuseum, niché à Flémalle près de Liège, en bord de la Meuse, abrite plus d’un million d’objets archéologiques, en plus de sa douzaine d’expositions-expériences à destination de ses 60.000 visiteurs annuels. Leur conservation à la bonne température et au bon niveau d’humidité entraîne une grosse consommation d’énergie, coûteuse autant sur les plans financier qu’environnemental. D’où l’idée d’installer des panneaux solaires sur l’imposant toit du bâtiment. Un projet qui, pour voir le jour, a requis la collaboration de trois acteurs de l’économie sociale : le Musée bien sûr, mais aussi CoopERLiC, une coopérative spécialisée en énergie renouvelable, et W.ALTER, le partenaire financier des projets d’économie sociale et coopérative en Wallonie.
Quand la préhistoire, le présent et l’avenir s’entremêlent joyeusement et efficacement…
© PREHISTOMUSEUM
© PREHISTOMUSEUM
  • Le Préhistomuseum n’a de cesse de repérer, dans la Préhistoire et l’archéologie, des faits qui sont toujours porteurs de sens aujourd’hui, et qui peuvent stimuler une réflexion philosophique sur la destinée de notre humanité : « La Préhistoire est riche en innovations qui peuvent inspirer notre futur », s’enthousiasme Fernand Colin, le directeur général du Musée.  Ce thème de l’innovation dans la Préhistoire sera d’ailleurs au centre de « Sapiens got talent », la prochaine grande exposition temporaire du Musée : « Les dix grandes inventions de cette période peuvent en effet nous aider à innover dans le monde en perpétuel changement qui est le nôtre aujourd’hui. »  Un mouvement de recul dans le temps qui permet d’ « interroger les principes actifs à mettre en œuvre dans notre société en transition ».

    Hors des sentiers battus

    Des capacités de recul et de créativité, il en a fallu, en effet, pour mener à bien ce projet d’autoproduction énergétique d’une bonne partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement du Musée…

    Face au volume de l’énergie nécessaire à la préservation des collections et à son coût financier et environnemental, Fernand Colin nourrit le projet d’équiper la toiture du bâtiment en panneaux solaires. Voilà qui permettrait à la fois de réduire la facture énergétique, et d’œuvrer en faveur des valeurs environnementales portées par le Musée, en assurant la transition entre l’utilisation d’énergies fossiles et celle d’énergies renouvelables. Mais les banques « traditionnelles » refusent d’octroyer le prêt nécessaire : l’organisation du Musée en ASBL le rend à leurs yeux insuffisamment fiable.

    Très logiquement, le Musée se tourne alors vers W.ALTER, le « bras financier » de l’économie sociale en Wallonie. Las ! Les critères d’octroi ne permettent pas la prise en considération de ce dossier et le secteur du tourisme culturel dans lequel il opère est un secteur « risqué » sur le plan financier.

    Mais W.ALTER sent bien tout le potentiel du projet : non seulement il est vital pour la survie du Musée, mais en plus il résonne avec le cœur des valeurs de W.ALTER : le Préhistomuseum est en effet un acteur à part entière de l’économie sociale, puisqu’il contribue à faire de ses visiteurs des « citoyens responsables, acteurs, critiques et solidaire », ainsi que le souligne Fernand Colin.

    Un « simple » problème de critères ne pouvait donc pas précipiter un projet aussi prometteur aux oubliettes. David Bastin, Investment Manager chez W.ALTER, s’est alors tourné vers CoopERLiC, Coopérative d’EneRgie Liégeoise Citoyenne, active dans le secteur de l’économie sociale et spécialisée, notamment, dans la production d’énergies renouvelables. Le pari était le suivant : si le dossier paraissait intéressant à ses yeux, CoopERLiC pourrait jouer le rôle de « tiers investisseur », en permettant au Musée – incapable, faute de fonds suffisants, d’acheter seul ces panneaux et les services qui y sont liés -, de concrétiser malgré tout ce formidable projet.

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  • Quand l’enjeu financier n’est pas le seul critère

    « Nous avons très vite compris que ce projet répondait simultanément aux besoins des trois partenaires qui partagent les mêmes valeurs », explique Stephan Lux, coordinateur au sein de CoopERLiC. Pour le Préhistomuseum, il s’agissait de réaliser des économies d’énergie, de marquer plus encore son engagement en faveur de l’environnement, et d’obtenir une source de financement. CoopERLiC, de son côté, a vu là l’opportunité de déployer de nouveaux moyens de production d’énergies renouvelables, qui plus est dans un projet d’envergure puisqu’il s’agissait d’installer pas moins de 700 mètres carrés de panneaux solaires. Quant à W.ALTER, dont la raison d’être est de participer au développement de l’économie sociale en Wallonie, ce projet avait quelque chose d’emblématique. Concrètement, CoopERLiC a financé l’installation des panneaux solaires (coût : 130.000 euros) – « pour moitié sur fonds propres, pour l’autre moitié grâce à un emprunt souscrit auprès de W.ALTER ».

    Opérationnels depuis peu, ces panneaux solaires vont produire quelque 140.000 kWh/an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 40 ménages « types » et vont permettre de couvrir environ 65% des besoins en énergie du Musée, ce qui est énorme : « Habituellement, on dépasse rarement le seuil de 35% d’autoconsommation », confirme Stephan Lux.

    CoopERLiC, dont c’est le métier, va assurer les services liés à l’existence des panneaux (interventions en cas de panne, entretien des panneaux, etc.), et restera propriétaire des panneaux durant les dix prochaines années. Le Musée, de son côté, lui verse une redevance qui permet à la coopérative de rembourser le prêt souscrit auprès de W.ALTER. « Bien sûr, le fait de passer par un tiers investisseur augmente un peu le coût de l’opération pour le Musée, admet David Bastin. Mais seul, il n’aurait pu réaliser ce projet. »

  • « Cette triangulation et la façon dont nous avons cheminé ensemble, reflètent véritablement l’âme de l’économie sociale, ses valeurs, sa raison d’être. Et tout cela a primé sur l’aspect purement financier de l’investissement. »
  • Des perspectives d’avenir

    En plus de cela, l’impact de ce projet est double. Le financement octroyé par W.ALTER contribue au développement d’une société active dans le secteur de l’énergie et de l’économie sociale. Laquelle, à son tour, répond aux besoins du Préhistomuseum, une ASBL qui fait réfléchir sur l’impact que l’Humanité peut avoir sur son environnement, la biodiversité et le climat. Les trois partenaires se réjouissent en chœur : « Cette triangulation a permis d’agir sur plusieurs pans susceptibles de contribuer aux changements économiques et sociétaux. »

    Et le projet ne s’arrêtera sans doute pas là : « Le Musée est installé dans un territoire périurbain, au cœur d’une réserve Natura 2000, dans une forêt de 30 hectares aux portes des Ardennes belges, et à proximité immédiate d’une carrière avec laquelle des synergies existent, souligne Fernand Colin : la surface du Préhistomuseum est donc appelée à s’agrandir dans l’avenir. Le Musée pourrait encore avoir besoin de partenaires spécialisés dans les énergies vertes pour, par exemple, exploiter les bois environnants pour alimenter sa chaudière, ou encore installer une source d’énergie hydroélectrique sur le site de la carrière. »

    « On sent bien que ce partenariat pourra encore s’intensifier demain, confirme Stephan Lux. Le Musée sensibilise à l’empreinte écologique des Hommes depuis un lointain passé. Les panneaux solaires répondent à un besoin actuel, et d’autres perspectives se dessinent déjà pour l’avenir. »

    Ce projet aura magistralement permis de jeter des ponts entre le passé, le présent et l’avenir. Ainsi qu’entre des partenaires opérant chacun des secteurs d’activité très différents, qui ont uni leurs forces pour le concrétiser.

     

    https://www.prehisto.museum/

    https://www.cooperlic.be 

    https://www.walter.be 

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