Little Green Box : la box repas coopérative
Les consommateur·rice·s belges ne manquent pas de choix en matière de box « prêtes à cuisiner ». Little Green Box est la seule à fonctionner avec des ingrédients bio, locaux, de saison, (presque) zéro déchet et avec des principes coopératifs. En plus de permettre aux Belges de cuisiner des produits de qualité, elle entend en effet promouvoir l’économie sociale. Et pour cette coopérative créée en 2018, cela passe aussi par la promotion de l’alimentation durable, locale et plus respectueuse de l’environnement. Pour permettre au projet de se développer, My little green box espère récolter 100.000 euros d’ici la fin de l’année.
Cabas : grossiste alimentaire
Cela fait plusieurs années que l’asbl SAW-B tire le même constat dans son rôle d’accompagnateur de projets : lorsque l’on démarre en tant qu’artisan·e dans le secteur de l’alimentation durable, il est difficile de faire grandir son activité. D’une part parce que certains investissements sont inaccessibles, et d’autre part parce que la gestion du réseau de distribution demande beaucoup de temps pour les petit·e·s producteur·rice·s. En effet, ces dernier·ère·s s’occupent la plupart du temps eux·elles-mêmes de contacter les points de vente, c’est-à-dire sans faire appel à un intermédiaire, et cela ne représentent pas toujours des volumes suffisamment intéressants au regard de toute la paperasserie que la collaboration exige.
Vous l’aurez compris, c’est ici qu’intervient Cabas, anciennement connu sous le nom de Greenscop. « Dans un premier temps, nous visons une collaboration avec une centaine de points de vente bio/alternatifs à Bruxelles, avant d’élargir notre champ d’action. Les commerçant·e·s reçoivent notre catalogue qui met en avant l’ensemble des produits mis à disposition par nos membres. On s’occupe de leur expliquer la valeur ajoutée des produits, et on s’investit pour qu’ils soient bien mis en avant dans les magasins. Pour le·la revendeur·euse, il n’y a plus qu’une seule facture à régler à Cabas, qui s’occupe aussi de la livraison », détaille Egle, qui chapeaute le projet avec sa collègue Mathilde. Cabas peut en ce sens être assimilé à un grossiste, si ce n’est que le modèle va plus loin puisque les membres qui lui confient leur distribution ont leur mot à dire. Pour lancer l’activité et implanter son hub logistique, la coopérative entend lever 50 000 €.