Tous les Belges représentés
Lors de son assemblée générale du 15 octobre, SeaCoop a accueilli son 34ième partenaire : Brupower, la jeune coopérative citoyenne d’énergie renouvelable de Bruxelles-Capitale. Parmi les autres partenaires participants au démarrage, on compte 20 coopératives de citoyens ancrées localement pour l’énergie en Flandre et 13 en Wallonie. Maintenant que SeaCoop a également un partenaire dans la région de Bruxelles-Capitale, la coopérative représente désormais tous les Belges. Au total, 100 000 citoyens enthousiastes retroussent déjà leurs manches en tant que coopérateurs d’une coopérative énergétique, avec un engagement dans la transition énergétique.
Recrutement de quatre administrateurs externes
En même temps, l’organe de gestion, qui comptait cinq administrateurs issus des partenaires de la coopérative, a été élargi pour inclure des compétences externes. La candidature de quatre administrateurs externes a été ratifiée par l’Assemblée générale le 15 octobre. Ronnie Belmans, Philippe Gilson, Pieter Jan Jordaens et Frans Van Hulle ont rejoint le conseil d’administration de SeaCoop. Leur expertise externe garantit une accumulation accélérée des connaissances et un renforcement des capacités techniques de SeaCoop. En outre, cela élargit considérablement le réseau de SeaCoop en un seul coup.
Ronnie Belmans, professeur émérite à la Katholieke Universiteit Leuven, apporte ses 40 années d’expérience universitaire, industrielle et réglementaire dans le secteur de l’énergie pour contribuer à la mise en place d’une énergie éolienne offshore coopérative en Belgique. Philippe Gilson apporte sa longue expérience professionnelle dans la gestion de structures et de grands projets industriels. En tant qu’entrepreneur coopératif, il initie également des projets d’entreprises durables dans l’économie sociale. En tant qu’observateur des tendances en matière d’innovation et de technologie, Pieter Jan Jordaens suit de près les évolutions techniques sur le marché de l’offshore. Enfin, Frans Van Hulle, fort de ses nombreuses années d’expérience dans la normalisation et la certification de la technologie de l’énergie éolienne, dispose d’un vaste réseau international de spécialistes techniques et peut se targuer d’une grande expérience en matière de due diligence technique des projets éoliens.
Procédure d’appel d’offres fédéral en préparation pour l’énergie offshore
Le gouvernement fédéral belge travaille sur un appel d’offres pour l’énergie éolienne offshore dans la zone Princesse Elisabeth. Ce processus d’appel d’offres pourrait être l’occasion de donner aux communautés d’énergie renouvelable – ce que sont les associés de SeaCoop – des possibilités de croissance importantes. Mais pour que la participation de SeaCoop aux nouvelles zones de concession soit couronnée de succès, les conditions spécifiques de la participation citoyenne au processus d’appel d’offres sont cruciales. En effet, comment augmenter la probabilité de succès de Seacoop ? Grâce à une procédure d’appel d’offres qui attribue suffisamment de points au critère « de propriété citoyenne par le biais des communautés d’énergie renouvelable (CER) », en faisant une distinction claire entre les CER qui sont des coopératives citoyennes ancrées localement et, d’autre part, les autres modèles de participation purement financière, qui ne sont donc pas plus qu’un produit d’investissement.
Participation directe des citoyens : valeur ajoutée et seuils
REScoop Wallonie et REScoop Vlaanderen, les deux fédérations belges des coopératives citoyennes
d’énergie renouvelable du côté wallon et du côté flamand, ont produit à cet effet deux études sur la
participation citoyenne directe dans les parcs éoliens offshore dans le cadre du dossier de subvention du Fonds Fédéral pour la Transition Energétique (COP21). Dans les études intitulées « Plus-value de la participation citoyenne directe dans l’éolien offshore par rapport à une simple participation financière » et « Etude sur les barrières à la participation citoyenne dans l’offshore et conditions pour une concurrence équitable« , ils examinent quelle est la plus-value la plus intéressante et quels sont les obstacles qui doivent absolument être éliminés. L’étude sur la plus-value souligne également l’impact positif sur les tarifs que ces coopératives génèrent par leur modèle de « circuit-court ».
Texte et source : CP RESCOOP WALLONIE