Dans la foulée de leur éclatante victoire face à la Biélorussie, plusieurs Diables ont pris la parole ce matin pour annoncer leur volonté de réinvestir durablement leur patrimoine luxembourgeois, dévoilé dans le cadre de l’enquête OpenLux.
Conscients de la nécessité de jouer la carte du collectif en pleine crise sanitaire, les Diables ont pris conseil auprès de leur entourage. Après concertation, ils se sont tournés vers l’économie sociale.
« On ne s’en rend pas toujours compte, mais c’est vrai qu’on en serait pas là si on avait pas pu au début de nos carrières nous reposer sur des structures associatives, étape indispensable dans une carrière de footballeur professionnel », a reconnu Romelu Lukaku.
Rappelons effectivement qu’en Belgique, le sport fonctionne grandement grâce au travail quotidien de dizaines d’associations sans but lucratif, qui contribuent à la cohésion sociale en permettant à tout type de public d’assouvir sa passion.
Interrogée sur la question, Bénédicte Sohet, secrétaire générale de ConcertES, n’a pas manqué de saluer le geste, en précisant toutefois que seules les ASBL employeuses sont considérées comme faisant partie de l’économie sociale. « C’est réjouissant que les Diables Rouges donnent un coup de projecteur à l’économie sociale, dont on a tendance à sous-estimer la plus-value sociétale », a-t-elle ajouté.
Financité, Crédal, Citizenfund, mais aussi W.Alter et les agences-conseils en économie sociale, pour ne citer qu’elles, s’occuperont dans les prochains jours de conseiller les Diables dans leurs démarches.
Auteur de l’article : Némo pour Poisson d’Avril