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09.08.23

Micro Festival et Esperanzah ! : retour sur deux festivals alternatifs qui tiennent le bon groove

Le premier a été créé à Liège en 2010, le second anime l’abbaye de Floreffe depuis 2002 : logé dans des esthétiques différentes et sur des sites qui les définissent entièrement, le Micro Festival et Esperanzah ! sont résolument deux des événements musicaux de l’été qui développent le plus de sens autour de leur organisation.
© Quentin Perot - Micro Festival 2023
© Quentin Perot - Micro Festival 2023
  • Rendez-vous prisé des Liégeois-es dont les oreilles ronronnent à l’écoute de musiques indépendantes, le Micro Festival prend place au sein du quartier Saint-Léonard, à l’ombre de l’ancienne Brasserie Haecht et des nouveaux bâtiments du Créahm. Festival dans la ville, le Micro accueillait le weekend dernier quelques 6000 festivaliers sur 3 jours, prêts à braver une météo capricieuse pour sustenter leur soif de décibels… et de fête.  ‘C’est un festival à taille humaine et qui tient à le rester’ explique Jean-François Jaspers, cofondateur. ‘Pour vous donner un ordre d’idée, l’asbl travaille actuellement avec un budget global de 400.000€ dédiés au seul événement. D’une certaine manière, nous sommes contraints par le site qui nous accueille, dont la capacité n’est pas extensible, mais cette donne fait partie intégrante de l’identité du festival. On ne s’appelle pas le Micro pour rien’.

    ‘Nous faisons de cette petite taille une opportunité de travailler sur l’expérience offerte au public, quelque chose de convivial où on se sent chez soi, loin des grosses machines dont le profit est clairement un des objectifs, et qui adossent souvent une structure associative qui va chercher de l’argent public à une société purement commerciale’ précise Yannick Grégoire, coorganisateur également impliqué dans le collectif Jaune Orange, à l’origine de l’initiative. Au Micro, le prix d’entrée reste accessible (66€ pour un pass, de 28 à 36€ la journée), tout comme les consommations sur place. ‘On a bien sûr toujours cette épée de Damoclès de la rentabilité au-dessus de nos têtes, mais on souhaite surtout que l’Humain s’y retrouve, qu’il soit prestataire ou festivalier. On privilégie d’ailleurs des fournisseurs locaux qui travaillent avec le même socle de valeurs. Et lorsque le festival est bénéficiaire, nous réinvestissons en partie dans les moyens de production de l’édition suivante, dont la rémunération de métiers techniques qui peuvent compter parmi les plus précaires ’ (JF).

  • © Quentin Perot - Micro Festival 2021
    © Quentin Perot - Micro Festival 2021
  • Essentiellement rock à ses origines, le Micro est désormais un brin plus éclectique, lorgnant notamment vers les musiques hybrides, mêlant par exemple jazz ou électro : ‘on se veut un défricheur, un découvreur d’artistes belges ou étrangers qui détonnent par leur performance live. Notre satisfaction de programmateur, c’est lorsqu’il se passe quelque chose entre le groupe et le public’ (Y). Coup de cœur du weekend : Lalalar, un combo stambouliote au psychédélisme dansant.

    S’ils tirent un bilan musical et moral plus que positif de cette 13e édition, les organisateurs s’attendent malgré tout à devoir ajuster quelque peu la proposition 2024. ‘Les conditions météos exécrables du dimanche ont fort impacté la journée, et c’est malheureusement une donne avec laquelle le secteur événementiel va devoir vraisemblablement de plus en plus composer. A nous de rendre le modèle plus fort pour y faire face, et peut-être de réfléchir à comment intégrer davantage toute la communauté fidélisée autour du Micro, et qui déborde de Liège. Allier économie et utopie afin que les alternatives salvatrices dont nous nous nourrissons puissent reposer sur des bases financières pérennes’.

  • © Kahori - Micro Festival 2023
    © Kahori - Micro Festival 2023
  • Une forme de décroissance plutôt que la surenchère
    Organisé depuis une vingtaine d’années dans le cadre enchanteur de l’Abbaye de Floreffe, qu’il a failli quitter pour mieux y rester, Esperanzah ! adopte un positionnement fort, militant, qu’il revendique d’économie sociale même si son cadre est résolument plus large. ‘La marque de fabrique d’Esperanzah ! est l’engagement’ relate Florence Higuet, responsable des partenariats et membre du conseil de direction. ‘Engagement écologique, social, économique. Nous sommes là pour interpeller, par les artistes que nous programmons, mais aussi en tant que dispositif culturel qui peut mener des actions spécifiques, certaines trouvant place au-delà de son événement-phare’. Mêler art et politique, une action déclinée par Esperanzah ! lors de soirées thématiques, de leur autre festival Jyva’zik, et dans le cadre d’une campagne annuelle qui, cette année, avait pour thème ‘maux, mots, mobilisation !’ et la dénonciation par le verbe de ce qui affecte notre société.

    Festival ancré localement, Esperanzah ! fait essentiellement appel à des fournisseurs en circuit court dont quelques entreprises d’économie sociale bien connues que sont Paysans-Artisans (produits à destination du catering et des quelques 1800 repas servis par jour en coulisses), la Ressourcerie namuroise (matériel de récup pour la déco), ou encore Oxfam Magasins du Monde (alcools, softs, thés, cafés). Mais un des autres acteurs majeurs du festival n’est quant à lui pas économique, mais bien préventif, et se nomme depuis 2018 le Plan Sacha, pour Safe Attitude Contre le Harcèlement et les Agressions. ‘Il s’agit d’une initiative qui trouve ses origines dans une action contre le patriarcat, et qui implique une trentaine de collectifs. Elle se décline sur de la formation, de la sensibilisation, de la prise en charge. Et on peut dire qu’elle porte ses fruits : nous en avons des retours très positifs sur le terrain, et constatons des changements en interne. Car oui, changer les structures mentales commence par se tourner vers soi-même, et un gros travail de conscientisation a été ainsi mené au sein de notre équipe’.

  • © Elodie Grégoire - Espéranzah! 2023
    © Elodie Grégoire - Espéranzah! 2023
  • Avec quelques 32.000 festivaliers sur les 35.000 attendus, Esperanzah ! tire un bilan relativement positif de ce dernier weekend de juillet 2023. ‘Au vu de l’évolution du paysage, je pense que nous pouvons être contents du chemin parcouru et du positionnement à l’œuvre. Nous ne voulons pas suivre les logiques de surenchère, d’uniformisation, et de concentration que nous pouvons constater dans le milieu. Notre ambition reste la découverte, et une forme de décroissance afin que le festival soit un lieu où il fait bon venir. Notre programmation est aussi de plus en plus paritaire, et ça vaut d’être souligné’. A cet égard, le coup de cœur du festival serait… La Femme, ça vous étonne ?

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