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25.02.22

Les REP, un enjeu incontournable pour les pros de la récup’

Le 11 février dernier, trois entreprises sociales recevaient la Ministre de l’Environnement Céline Tellier. L’occasion de reconnaître et de soutenir leurs modèles économiques vertueux et innovants, mais aussi d’écouter les craintes du secteur concernant la mise en place du système de responsabilité élargie des producteurs (REP).
© Beata Szparagowska
© Beata Szparagowska
  • Terre, la Ressourcerie du Pays de Liège et Recma, trois entreprises d’économie sociale actives dans le secteur de la réutilisation et de la revalorisation de déchets, et membres de la fédération RESSOURCES. Le 11 février, elles recevaient la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, en Province de Liège, qui n’a pas manqué de leur communiquer son soutien : « Soutenir les filières de réemploi et de recyclage par un cadre clair et anticiper les futurs déchets de demain est essentiel pour une économie décarbonée. La Wallonie veut être à la pointe de l’économie circulaire et accompagne la transition vers une économie plus résiliente qui prend conscience que les ressources ne sont pas infinies. Les entreprises sociales et circulaires sont pour cela essentielles ».

    Pour répondre à leurs ambitions en matière de stratégie circulaire, les régions travaillent entres autres sur ce qui est communément appelé les « REP », pour responsabilité élargie des producteurs. Cela signifie concrètement que dans une perspective de respect de l’environnement, le metteur sur marché est davantage responsabilisé dans toute la chaîne de valeur d’un produit, en amont comme en aval, avec une possible obligation légale de reprise en fin de parcours. On y retrouve évidemment des enjeux majeurs liés à l’obsolescence programmée, mais aussi à la réutilisation et au recyclage. En Belgique, la première « REP » remonte à plus de vingt ans, avec Recupel, pour tout ce qui est relatif au recyclage d’appareils électriques et électroniques. D’autres REP sont aujourd’hui en cours de co-construction, et pourraient bouleverser l’équilibre des entreprises sociales et circulaires, ce pour plusieurs raisons. On parle du secteur du textile, du matelas, ou encore du mobilier.

    Franck Kerckhof, porte-parole de Ressources, nous explique : « Le développement de ces REP sont tant une opportunité qu’une menace pour nos membres. Elles peuvent représenter des volumes de déchets supplémentaires à revaloriser, comme signifier des pertes de parts de marché au profit d’opérateurs plus classiques, hors économie sociale. Aujourd’hui, nos membres remettent sur le marché local l’équivalent de 3kg/an/habitant d’objets de notre quotidien. L’objectif qui leur a été fixé par le programme wallon de développement rural est d’atteindre les 8 kg/an/habitant. Cet objectif ne sera atteignable que s’il est soutenu dans le cadre des REP existantes et à venir ».

    Pour que les REP ne desservent pas les entreprises d’économie sociale, plusieurs enjeux sont pointés du doigt, à commencer par les organismes de gestion, qui devront intégrer l’ensemble des parties prenantes du cycle de vie des produits, pour éviter toute décision non concertée et arbitraire qui favoriserait un cycle en particulier. Aussi, Ressources encourage les pouvoirs publics à progressivement favoriser le réemploi plutôt que le recyclage, car plus bénéfique d’un point de vue environnemental. « Tout le monde n’est évidemment pas convaincu par cette approche » observe Franck Kerckhof. « Les gros émetteurs n’ont aucun intérêt à réduire leurs volumes de production, or c’est ce que prône justement le réemploi. Quand on sait qu’il y a des acteurs comme Décathlon dans la REP textile française, on se doute des jeux d’influence exercés. Les grosses fédérations d’employeurs « classiques » mettent les moyens et l’énergie nécessaires pour influencer les débats en amont, et créent des éco-organismes qui pourront s’emparer des dossiers dès la publication des arrêtés légaux. Leur force de frappe est considérable, à la hauteur des enjeux financiers pour leurs membres ».

    D’après Ressources, le mécanisme des REP actuellement en vigueur ne permet pas de réduire l’impact environnemental des producteurs, en particulier l’énorme quantité de déchets générés par la production de masse. Autrement dit, si nous souhaitons réellement opérer des changements structurels en matière d’empreinte carbone, il va falloir prendre le mal à la racine et libérer des moyens suffisants que pour financer les activités de réemploi. « En l’état, l’émetteur dépense bien plus de moyens en marketing, pour vendre, qu’en sous-traitance par tonne de déchets réemployés, ce qui est un non-sens sur le plan environnemental », conclut Franck Kerckhof.

    REP : où en est-on ?

    • REP Matelas : adoptée le 08/07/21 par le Gouvernement de Wallonie, la convention environnementale avec VALUMAT passera prochainement en deuxième lecture, avant signature. Elle vise à augmenter non seulement les taux de collecte sélective et de recyclage, mais définit également des objectifs (indicatifs) de réutilisation de 1.500 matelas au 1er janvier 2023, à 3.000 au 1er janvier 2030.
    • REP Panneaux photovoltaïques : l’obligation de reprise est entrée en vigueur au 1er janvier 2018, et la convention environnementale avec PV Cycle a été mise en place début 2021.
    • REP Textile : en cours d’étude.
    • REP Meubles : en cours d’étude.
    • REP DEEE : La convention environnementale entre RECUPEL et la Wallonie n’a pas été renouvelée. La Wallonie souhaite en effet que RECUPEL mette en œuvre l’échelle de Lansink et soutienne donc beaucoup plus les activités de réparation et de préparation au réemploi. RECUPEL et la fédération RESSOURCES négocient une convention de collaboration qui, pour la première fois, ouvre la voie au financement partiel de l’activité de préparation au réemploi par RECUPEL.Source : Ressources
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