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03.02.20

Février sans supermarché : et si on faisait trembler la grande distribution ?

Initié en 2017 par le collectif « En vert et Contre tout », le février sans supermarché encourage les consommateurs suisses, français, canadiens et belges à rayer de leur liste les grandes enseignes, pour privilégier les commerces de proximité et soutenir les petits producteurs. L’occasion de rappeler haut et fort que nous, consom’acteurs, avons le pouvoir de faire bouger les lignes. Par ici les bons plans !
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  • Bon, on ne va pas se le cacher, pour la plupart d’entre nous, faire ses courses, ce n’est pas forcément l’activité rêvée du samedi matin… alors autant se simplifier la vie. Et là, il faut bien avouer qu’il y a un côté confortable à truster les grandes enseignes qui ont pignon sur rue : Delhaize, Carrefour, Lidl et consœurs. Mise à part la désagréable cohue des heures de pointe, tout est disponible en quantités astronomiques, la variété est foisonnante et les produits sont bien emballés, tout propres, tout beaux, dans des allées de la taille d’une piste d’athlétisme, idéales pour faire swinger votre caddie plein à ras bord. Les enfants raffolent des biscuits en dégustation, les plats du rayon traiteur vous épargnent des heures de cuisine et les promos vous donnent l’impression de chouchouter votre pouvoir d’achat. Il y a même un peu de musique de fond pour vous détendre… elle est pas belle la vie ?

    Disons que ça dépend pour qui. Nous, on voit plutôt dans la grande distribution le reflet du capitalisme néolibéral, qui nous a habitués à la culture de la malbouffe pas chère et au moindre effort culinaire. Politique du suremballage, marges aberrantes, pression sur les producteurs, gaspillage à tout-va, transport irrationnel, c’est aussi et surtout ça, la grande distribution. Bref, tout le contraire de ce que prônent les défenseurs d’une alimentation durable, parmi lesquels on compte bon nombre d’entreprises d’économie sociale. Alors plutôt qu’un long discours, on vous propose de faire un petit tour d’horizon de ce qu’elles ont à offrir, et de rappeler, qu’en tant que consom’acteurs, nos choix quotidiens ont un impact sur la chaîne de production de nos aliments.

    Le supermarché coopératif, ça change tout !
    Ce sont certes des supermarchés, mais ils n’ont pas grand-chose en commun avec la grande distribution. S’inspirant de la Park Slope Food Coop, cette enseigne newyorkaise fondée en 1973, plusieurs supermarchés coopératifs ont  récemment vu le jour en Belgique. Tout a commencé à Bruxelles, en 2017, avec Bees Coop, qui compte aujourd’hui plus de 2 500 coopérateurs. Depuis, Coopeco, Vervîcoop et OuftiCoop ont emboîté le pas à Charleroi, Verviers et Liège, témoignant de l’engouement citoyen pour cette forme de supermarché alternatif, plus proche du consommateur et du producteur.

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    La gestion quotidienne du magasin est en grande partie assurée par la participation active des coopérateurs, qui libèrent chaque mois 3 heures de leurs temps pour s’occuper de différentes tâches telles que la caisse, le réassortiment ou encore les commandes. Un système bon enfant qui créé des liens et qui permet de réduire les coûts salariaux, de manière à privilégier la rémunération juste des producteurs locaux. Une marge fixe de 20 % est appliquée à l’ensemble des produits. En contrepartie de son travail, le coopérateur a accès à des produits sains, pour la plupart bio, et moins chers qu’en grande surface. Ici, pas d’actionnaires à rémunérer, ni de coûts publicitaires à couvrir. On privilégie le vrac aux emballages, de même que les aliments de saison.

    Suivant la même logique, on retrouve les épiceries coopératives comme l’Epi, Bloum et Transistore à Bruxelles, ou encore Macavrac à Wavre, WooCoop à Waterloo et Le Chant de la Terre à La Louvière. Avec des spécificités pour chacune d’entre-elles, que ce soit au niveau de leur accessibilité (accès réservé aux membres/coopérateurs ou non) ou du degré de participation exigé.

    Quand producteurs et consommateurs s’organisent en circuit court
    Vous pouvez aussi vous tourner vers les coopératives de producteurs et de consommateurs. Leur fonctionnement est le suivant : les producteurs déposent leurs récoltes dans des lieux de tri qui sont principalement opérés par des coopérateurs bénévoles. Ces derniers préparent des colis qui sont ensuite distribués dans différents points de dépôts, en ce compris leur propre réseau de magasins, et les épiceries coopératives. Les producteurs voient leur distribution allégée, quant au client, il peut facilement passer commande depuis un e-shop, en fonction des disponibilités de la saison. Parmi les structures existantes, mentionnons les Petits Producteurs à Liège, Paysans Artisans à Namur, Agricovert à Gembloux, Hesbicoop dans la Hesbaye ou Cocoricoop dans le Condroz. Toutes ont pour ambition de privilégier une agriculture locale et respectueuse de la terre, de recréer du lien entre le consommateur et le producteur et de diminuer l’empreinte écologique de la chaîne de production alimentaire.

  • © Préparation de colis chez Paysans Artisans
    © Préparation de colis chez Paysans Artisans
  • Les ceintures alimentaires comme moteur de transition
    Pour mettre en lien toutes ces initiatives locales, identifier leurs besoins et structurer un écosystème à l’échelle régionale, les ceintures alimentaires fédèrent quant à elles les acteurs de la filière alimentaire et les accompagnent dans leurs projets. Elles assurent aussi un travail de sensibilisation auprès des citoyens et aspirent à revaloriser le métier d’agriculteur. La première à avoir été créée est la Ceinture alimentaire liégeoise, qui a depuis été rejointe par la Ceinture alimentaire de Charleroi et plus récemment, par le réseau Aliment-Terre de l’Arrondissement de Verviers. Il en existe aussi une à Ath et à Tournai, et un groupe de travail est en train d’en constituer une à Namur.

    D’autres alternatives, plus ou moins éthiques
    Parmi les autres alternatives à la grande distribution, on retrouve des acteurs de type Färm ou encore The Barn et eFarmz. Ne vous y trompez pas, Färm est un magasin bio coopératif, mais cela ne signifie pas que c’est une entreprise d’économie sociale. En effet, l’enseigne ne dispose pas de l’agrément CNC. Attribué par le Conseil national de la Coopération, cet agrément atteste l’application des principes coopératifs, à commencer par une redistribution limitée des bénéfices. Pour être considérée comme une entreprise d’économie sociale, une coopérative doit disposer de cet agrément. Entendons-nous bien, les acteurs mentionnés représentent aussi une forme d’alternative à la grande distribution, mais leur dimension participative est limitée et leur objectif de rentabilité peut entraver la juste rémunération des producteurs. La bonne nouvelle, c’est que vous y trouverez de nombreux produits d’entreprises sociales, comme les biscuits de la Ferme Nos Pilifs, les champignons Permafungi, les bières des brasseries coopératives (Brasserie de la Lesse, brasserie du Renard, etc.), la viande Coprosain ou encore les produits Ethiquable.

    Passons à l’action !
    Entre les supermarchés coopératifs, les coopératives de producteurs et de consommateurs et autres groupes d’achat solidaires, il y a donc de quoi faire l’impasse sur les grandes surfaces. Pour une approche purement pratico-pratique, on vous conseille ce guide concocté par la famille Zéro Carabistouille. A combiner avec l’annuaire des entreprises sociales, qui recense plus de 2 100 références en Belgique francophone, parmi lesquelles on retrouve de nombreux acteurs de l’alimentation durable.

  • © Aperçu de l'annuaire des entreprises sociales.
    © Aperçu de l'annuaire des entreprises sociales.
  • Et si vous n’avez vraiment pas envie de faire les courses ou de cuisiner, les restaurants d’économie sociale se feront un plaisir de vous préparer de bons repas. Sans prétention d’exhaustivité, citons l’Altérez-Vous à Louvain-La-Neuve, l’Eau Chaude, le 65 degrés, Refresh Brussels et Cannelle à Bruxelles, Creasol à Liège, Le Perron de l’iLon à Namur, le Moulin de la Hunelle à Chièvres, le « Au Treize » à Neupré,… et bien d’autres encore !

    On conclut avec un peu de lecture : ne ratez pas le premier numéro de la nouvelle revue paysanne et citoyenne Tchak !, à paraître le 15 février. Sur ce, bonnes découvertes à tous et n’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions !

  • Tchak ! La revue paysanne et citoyenne qui tranche. Tchak ! La revue paysanne et citoyenne qui tranche. Membres du collectif 5C, qui rassemble et représente bon nombre de coopératives en circuit court. Membres du collectif 5C, qui rassemble et représente bon nombre de coopératives en circuit court.

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