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07.10.25

Coopday 2025 : un événement fédérateur pour penser l’avenir coopératif

Les coopératives construisent un monde meilleur. C’était le leitmotiv de l’événement Coopday 2025, organisé à Flagey par Febecoop, Multipharma, P&V et Smart. D’accord, mais pourquoi ? Comment ? Par quels moyens ? La journée a été l’occasion d’explorer ces questions et « d’ouvrir les horizons coopératifs », grâce à des témoignages provenant du sud comme du nord du pays, mais aussi d’autres pays européens. Les participants ont pu faire le plein d’inspiration et découvrir la force du modèle coopératif, tout comme la conviction de celles et ceux qui le font vivre.
© Fred Beard
© Fred Beard
  • Les coopératives rassemblent. En particulier lors du Coopday qui a permis à wallons, flamands et bruxellois de se mélanger lors de divers moments d’échanges et conférences. Durant son introduction, Hilde Vernaillen, CEO de P&V, s’est enthousiasmée du nombre d’inscrits, qui montre la mobilisation du secteur, mais aussi – peut-être – un sursaut, un besoin de nouvelles idées, de nouvelles recettes pour faire face à un contexte global incertain, marqué par de nombreuses crises. Dans ce cadre, le modèle coopératif, qui porte en lui les valeurs de solidarité, de respect et d’émancipation, apparaît comme une boussole précieuse.

    Un paysage plus restreint – pour une identité plus forte ?

    Un portrait tout en contraste a ensuite été dépeint par Frédéric Dufays, professeur à l’ULiège et à la KULeuven, dans son État des lieux des coopératives en Belgique. Il a dévoilé que le nouveau Code des sociétés et associations (2019) a resserré les rangs : seules 1702 structures ont aujourd’hui la forme juridique « S.C. » et les coopératives ne représentent que 0,14 % de l’ensemble des entreprises belges. Un chiffre qui paraît bien faible, mais qui prend une tout autre dimension lorsqu’on se penche sur leur impact : ces 0,14 % génèrent 1,1 % du PIB national et représentent 1,5 % de l’emploi dans le pays. Les coopératives démontrent ainsi que leur force n’est pas dans leur nombre, mais bien dans leur contribution, que leur poids réel se mesure moins en quantité qu’en qualité.
    Frédéric Dufays a également mis en lumière que 75 % des entreprises agréées « entreprise sociale » sont implantées en Wallonie, un dynamisme qui s’explique sans doute par des politiques régionales plus incitatives.

  • © Fred Beard
    © Fred Beard
  • Répondre aux besoins de la Wallonie

    Lors du panel dédié à la Wallonie pour identifier les « secteurs d’avenir, générateurs d’activités économiques à fort impact social et environnemental, créateurs d’emplois durables et de qualité », Philippe Destatte, directeur de l’Institut Destrée, a parlé d’un « moment coopératif » actuellement en Wallonie et de l’importance de s’en saisir. Il affirme que les coopératives ont toutes les cartes en main pour attirer la jeune génération et les talents en quête de sens dans leur travail.

    Fabrice Collignon, coordinateur de RESCOOP, a rappelé que les coopératives ont un rôle essentiel à jouer à notre époque, dans « cette période de pré-basculement ». Elles sont des espaces de dialogue et de cohésion sociale, « capables de contrer la polarisation et le rejet de l’autre ». De plus, elles répondent concrètement aux besoins des citoyens, et ont pu le prouver lors de crises comme celle du Covid, où la demande envers leurs services a fortement augmenté. Mais le mouvement coopératif reste encore trop peu reconnu. Il est essentiel, a-t-il souligné, que la stratégie wallonne lui accorde davantage de place et de moyens, pour permettre aux structures de se renforcer. Revenir aux fondamentaux, se rappeler pourquoi ce modèle a été choisi et en communiquer positivement les atouts, lui semble aussi indispensable.

    Sébastien Durieux, membre du CA de Wallonie Entreprendre, a pour sa part présenté les principales stratégies et objectifs de la Région wallonne – de la Stratégie S3 à la DPR 2024-2029, ainsi que les feuilles de route de Wallonie Entreprendre et de W.ALTER à l’horizon 2030. Il a mis en évidence que ces différentes stratégies convergent, avec des thématiques qui reviennent, par exemple l’agroalimentaire, la transition environnementale, l’économie circulaire, l’habitat et l’énergie. Exemples à l’appui, il a démontré que les coopératives étaient déjà présentes dans chacun de ces secteurs et qu’elles y apportaient des solutions concrètes. Selon lui, les coopératives doivent désormais se positionner au cœur des politiques de souveraineté et de transition, pour passer d’un rôle marginal à un rôle structurant. Car, a-t-il conclu, « les coopératives donnent un sens démocratique à l’économie. »

  • © Fred Beard
    © Fred Beard
  • La Catalogne et la Finlande : terres des coopératives

    Des exemples inspirants sont venus de Finlande et d’Espagne, par le biais de Perttu Puro et Victor Meseguer, qui ont présenté le développement du mouvement coopératif dans leurs pays respectifs, ainsi que les résultats impressionnants de leurs coopératives respectives.

    Il apparaît qu’en Finlande, les coopératives font tellement partie de la norme, de la vie quotidienne, que beaucoup de Finlandais ignorent être coopérateurs. 90 % des adultes sont pourtant membres de coopératives. Les 3300 coopératives du pays produisent un chiffre d’affaires de 42 milliards d’euros et emploient 5,5 % du secteur privé total. Y aurait-il un lien entre ce modèle collectif profondément ancré et le fait que la Finlande soit souvent classée comme la nation la plus heureuse au monde ?

    Tradeka, dont Perttu Puro est le directeur, est une des plus grandes entreprises du pays et compte 200 000 membres. En plus de 100 ans d’existence, elle a traversé plusieurs transformations et agit aujourd’hui comme un investisseur coopératif, offrant à ses membres des avantages et contribuant au bien commun.

    Victor Meseguer a quant à lui démontré tout le dynamisme du mouvement coopératif catalan et d’Abacus Cooperativa, « coopérative intégrale », à la fois de travailleurs et de consommateurs, dont il est l’actuel CEO. Elle a été créée durant le franquisme par des enseignants qui voulaient construire un modèle éducatif basé sur la liberté, tenant compte de la diversité linguistique, et plaçant les familles et les élèves au centre. À l’heure actuelle, Abacus compte plus d’un million de membres et propose bien plus que du matériel pédagogique. Abacus Librairies réunit 44 magasins, Abacus Education poursuit ses missions de service aux écoles, et Abacus Futur est active dans la création de contenus – séries, documentaires, magazines ou expériences immersives – et n’a pas froid aux yeux face aux géants de l’audiovisuel.

    Abacus Cooperativa ne compte pas s’arrêter là, elle souhaite continuer à grandir et à renforcer son impact. « Les coopératives sont le modèle du futur, c’est certain. Mais pour le montrer, nous devons mettre en place des projets qui illuminent l’avenir, nous devons mobiliser nos forces, mobiliser la créativité », a lancé Victor Meseguer, appelant à une croissance ambitieuse et collective pour contrebalancer le pouvoir des acteurs traditionnels.

  • © Fred Beard
    © Fred Beard
  • Penser demain

    Lors du panel final, qui s’est penché sur l’avenir du mouvement coopératif, les intervenants ont apporté différentes visions sur la question de la croissance. Virginie Dewulf (OCA et Coop it  easy) a défendu la préservation de coopératives à taille humaine, pour ne pas se perdre dans la logique de marché, et prône plutôt l’essaimage, c’est-à-dire la création de nouvelles structures inspirées d’expériences existantes. Philippe Hébert (Hellow) a également souligné l’importance du travail en écosystème.  Il a replacé l’environnement dans le débat et dit considérer les coopératives comme un outil concret de transition, capables d’expérimenter de nouveaux modes de vie plus durables.

    Flora Kocovski (W.ALTER) a insisté sur l’enseignement des principes coopératifs dans les écoles et universités, ainsi que sur la professionnalisation des acteurs, indispensable pour accéder à des financements. Olivier De Cock (Starterslab) a lui mis l’accent sur les partenariats, mais aussi la visibilisation des résultats : démontrer l’impact social et économique des coopératives pour que les pouvoirs publics reconnaissent enfin qu’elles constituent un véritable investissement d’avenir.

    Les pistes étaient nombreuses et ont été recoupées avec les suggestions des participants, mais certaines sont régulièrement revenues, comme le fait de mieux faire connaître le modèle coopératif, aussi bien via l’enseignement que via l’accompagnement entrepreneurial. L’importance des facilitateurs, de la recherche de partenariats, mais aussi le besoin de retisser des liens avec les politiques, pour qu’ils encouragent et facilitent davantage le modèle coopératif en lui apportant un soutien structurel. L’idée que les coopératives ayant des fonds importants soutiennent les plus petites, afin qu’elles aient plus de temps et de ressources pour construire l’avenir ensemble, a également été évoquée – l’appel est lancé…

    Pour conclure avec un regard tourné vers le futur et boucler la boucle, revenons au souhait exprimé par Hilde Vernaillen (P&V) dans son introduction : « Vandaag alternatief, morgen de norm », « Aujourd’hui l’alternative, demain la norme ». Pour que cette transition coopérative devienne réalité, les coopératives devront toujours plus rassembler, et ont besoin de « gestionnaires hors pair, ainsi que de moyens adéquats pour devenir robustes financièrement ». Elles devront également affirmer pleinement leur modèle comme une composante essentielle de l’économie de demain.

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