Partie I : La Société, objet ou sujet de la responsabilité sociale d’entreprise ?
La communication des entreprises à propos de leur responsabilité sociale s’intensifie ces dernières années : rapport de durabilité par-ci, rapport d’impact par-là, communication sur leurs actions vertueuses jusque dans leurs publicités et slogans… Devant une telle profusion, nous n’avons pas résisté à la tentation de décortiquer en profondeur le concept de Responsabilité Sociale d’Entreprise. Dans cette première analyse, nous le critiquons par une approche philosophique de la responsabilité pour questionner ensuite la légitimité d’une RSE « firmo-centrée » eu égard aux atteintes que les entreprises portent aux biens communs que sont l’air, l’eau, la terre, la biodiversité, le climat, le travail et d’autres encore.
Pour poursuivre l’analyse, consultez celle sur les limites économiques inhérentes à la RSE.
Par Hugues De Bolster -> Lire l’analyse
Partie II : RSE : les limites de l’autorégulation par le marché
L’analyse est une poursuite de la critique de la Responsabilité Sociale des Entreprises entamée ci-dessus. Dans ce texte, nous analysons quelques-uns des mécanismes et dilemmes de la RSE liée au marché. Ils mettent en lumière certaines contradictions et démontrent que la RSE est une véritable maladie auto-immune produisant des effets qui rendent l’humanité encore davantage malade d’elle-même. Mais, nous montrons aussi comment les forces d’institutionnalisation de la RSE dans notre système socio-économique augmentent le risque de nous priver de toute légitimité à la gestion collective du patrimoine de la biosphère et de l’humanité.
Par Hugues De Bolster -> Lire l’analyse