Que manque-t-il pour que « nos » propositions de société de type égalitaire soient porteuses de réel changement ?
L’égalité de droits pour tous les humains n’est pas une réalité, même dans notre société qui pourtant aime s’en prévaloir. Des conditions socio-économiques décentes pour tou·te·s font violemment défaut, explique Christine Mahy, y compris dans une société riche : « Les conséquences d’un certain nombre de choix engendrent de la pauvreté et c’est une violence. Les populations qui vivent dans le trop peu de droit au logement… à l’emploi… à la santé… à une école qui réussit avec tous… à la culture… subissent au quotidien une violence. »
Certain·e·s pourraient poser la question de savoir au nom de quelle source philosophique ou confessionnelle il serait intéressant de viser l’égalité. Une réponse forte, à laquelle j’adhère, est apportée par Richard Wilkinson et Kate Pickett : « Ce n’est pas la richesse qui fait le bonheur des sociétés, mais l’égalité des conditions. »
Depuis longtemps je me demande quelles sont les conditions pour que les discours et les luttes en vue d’une égalité de droits entre tou·te·s (discours des forces altermondialistes, objectrices de croissance, féministes, antiracistes) produisent leurs effets. Dit autrement, que manque-t-il pour que les propositions de société de type égalitaire (que je revendique, au côté d’autres personnes) soient porteuses de réels changements ?
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